"Anderlecht, c’est le top. Et Matteo Marenco aussi"

JEUNES - INTERVIEWS Au mois de juillet 2015, nous avons vu débarquer une nouvelle tête à la RSCA Academy, et plus précisément un gardien de but de la Juventus. Le jeune Matteo Marenco(16) va probablement signer un contrat de 3 ans, assorti d’une option portant sur deux saisons supplémentaires.

Le jeune garçon a pu goûter à l'ambiance du groupe U19 coaché par Ben Haegeman lors de à la Copa del Agatha début août aux Pays-Bas ou face à Valenciennes en match amical à Neerpede,

C’est par l’intermédiaire de l’ancien international italien Fabrizio Ravanelli et de son ami liégeois Valère Facchini que Matteo Marenco a débarqué à Neerpede. L’ex-attaquant de la Juventus l’avait pris sous son aile à l’époque où il avait en charge l’équipe B de la Juve.

« Marenco a tout d’un futur grand », nous a confié Ravanelli. Outre ses qualités techniques, il s’appuie sur un caractère très costaud, qui fait qu’il n’a peur de rien, et sur une maturité étonnante. La façon dont il commande ses défenseurs, c’est magnifique. Lorsqu’il évoluait avec les jeunes de la Juventus, j’ai vu tout de suite qu’il avait la structure d’un grand gardien en devenir ».

Matteo Marenco a tout pour être heureux à Anderlecht. Sur le plan sportif, il a intégré l’effectif des U19 mauves et participé à plusieurs entraînements avec les Espoirs. Etudiant à l’Institut de la Providence à Anderlecht, le jeune gardien italien peut compter sur la présence fréquente de ses parents, Claudio et Monica, qui ont loué, à leurs frais, un appartement à proximité du stade Vanden Stock et viennent soutenir leur fils tous les WE.

« Anderlecht, c’est le meilleur choix qu’on pouvait faire, précise le papa ». Fabrizio Ravanelli approuve : «De plus en plus de jeunes Italiens partent très tôt à l’étranger, parce qu’ils savent qu’ils ne recevront pas leur chance s’ils restent au pays. C’est pour cette raison-là que Matteo a quitté la Juventus, qui ne voulait pas le lâcher, pour un club qui constitue une magnifique vitrine et a la réputation de bien travailler avec les jeunes »

Mais de là à quitter la Juve… « Cela n’a pas été trop difficile puisque je suis supporter du Torino », sourit Claudio Marenca, qui a apprécié l’accueil bruxellois. Peu de clubs, en Italie, sont structurés comme le Sporting l’est en matière de formation », conclut Valère Facchini, qui rêvait de pouvoir amener un jeune talent transalpin en Belgique. « Anderlecht, c’est le top. Et Marenco aussi… »