Jacobs : "Kompany est en phase avec lui-même"

INTERVIEWS Ariël Jacobs regrette le peu d'intérêt général pour la Coupe de Belgique, il pense que la Belgique n'a pas de culture de la coupe car les petits clubs ont peu de chance de faire de gros parcours dans cette compétition. Elle n'a d'intérêt pour les clubs qu'à partir du stade des demi-finales avance-t-il, ils se moquent d'une élimination au tour précédent.
 

Une victoire en championnat traduit une domination d'une saison mais il néglige pas pour autant l'adrénaline que peut susciter la coupe de Belgique. Il pense que la finale de cette année sera fermée vu l'enjeu : Gand y va pour sauver sa saison et le RSCA lui veut un premier trophée sous l'ère de Vincent Kompany.
 
Un place dans la phase de groupe de l'Europa League est aussi en jeu et elle peut rapporter pas mal d'argent au deux clubs annonce-t-il. Cela conditionnera aussi le début des Champion's Play-offs pour Anderlecht tout comme une victoire lors du premier match contre l'Union.
 
Il n'est pas trop emballé par l'axe défensif mauve constitué par Lisandro Magallan et Wesley Hoedt qu'il ne trouve pas complémentaire, leur profil est trop similaire à ses yeux. Il pointe que la charnière défensive la plus performante est irréalisable dans le clan mauve : Wesley Hoedt-Vincent Kompany.
 
Il voit trois phases dans l'évolution en tant que coach de Vincent Kompany : il a d'abord voulu montrer sa valeur en tant que coach puis il s'est obstiné à démontrer qu'il avait les qualités nécessaires pour ce poste. La troisième est : un équilibre personnel trouvé malgré que dans un autre club il aurait eu moins de crédit et il aurait été qualifié d'échec.
 
Il conclut en reconnaissant que Vincent Kompany a eu le mérite d'y croire jusqu'au bout, il a toujours été serein face à la pression qu'on lui à mise sur les épaules. Il est maintenant en phase avec sa manière d'être et ses choix.