"Un grand noyau était un choix conscient"

INTERVIEWS Dans une interview accordée au média Het Laatste Nieuws, le CEO Jo Van Biesbroeck donne des explications sur la dette du RSC Anderlecht et comment il veut résoudre cela. 

On a déjà assez écrit sur les raisons des chiffres dans le rouge. Van Biesbroeck les reconnaît. Il donne quelques éléments de réponse sur le noyau élargi de joueurs. "C'était un choix conscient de la direction, avec le soutien du conseil d'administration ", dit-il. Selon Van Biesbroeck, Anderlecht voulait avoir la possibilité de choisir parmi un grand groupe. "Rétrospectivement, ce n'était peut-être pas sage. Et cela ne peut certainement pas être répété. Mais c'était un choix conscient avec l'intention de réussir sportivement."

Van Biesbroeck espère gagner un peu d'argent avec les joueurs prêtés. "Certains se débrouillent bien dans leur club. On peut peut-être obtenir le double pour eux." Le PDG ne craint pas que d'autres clubs profitent qu'Anderlecht doit vendre des joueurs. "Nous avons 12 mois pour nous adapter. Nous ne devrions pas vendre à des prix soldés."

Plus de "cadavres" dans le placard

Le président Marc Coucke fait régulièrement référence aux " cadavres dans le placard de l'ancienne direction " pour désigner les difficultés financières d'Anderlecht. Le CEO Jo Van Biesbroeck annonce que ces problèmes ont été traités. "Ils ont été discutés avec les anciens actionnaires et un accord a été conclu"

"Après la reprise, Coucke a rencontré un certain nombre de problèmes. Mais maintenant, il n'y a plus de cadavres du passé ", raconte Van Biesbroeck dans Het Laatste Nieuws. Le journal sait que Coucke a reçu trois millions d'euros en compensation de la part des anciens actionnaires. 

Van Biesbroeck reconnaît que les frais élevés d'agents sont toujours un problème. "Mais ce n'est pas un cadavre. Tout le monde le savait."