Arnesen : "Anderlecht repart de zéro"

INTERVIEWS Frank Arnesen savait où il mettait les pieds en revenant au Sporting, il s’était fait une idée du noyau en assistant à quelques matches avant de prendre sa fonction. Mais une fois à l’intérieur le ressenti ne fut plus le même, il n’y avait plus de football à Anderlecht.
 

Il a constaté que la cellule scouting n’allait plus vers le marché scandinave comme auparavant. Il a fait un gros travail pour reconstruire cette cellule scouting en resserrant les liens avec notamment Goran Lovre pour les Balkans, Pawel Gunia pour le Brésil et Gérard Witters pour l’Argentine.
 
Les deux premières défaites lors de l’entame des playoffs 1 ont plombé le moral du noyau, aucun joueur n’a été capable de faire front dans l’adversité et c’est cela qu’il manque à Anderlecht pour le moment.
 
Le mercato d’hiver n’a pas ou peu répondu aux attentes, Kara Mbodj et Yannick Bolasie avaient peu de match au compteur lors de leur arrivée et Peter Zulj avait une grosse pression sur ses épaules.
 
Michaël Verschueren a signifié à Peter Zulj qu’il comptait sur lui pour la saison prochaine tout comme pour Bubacarr Sanneh, le Gambien n’a pas eu l’occasion de se mettre en avant et son prix d’achat a fait pas mal parler.
 
Le fait de ne pas s’être qualifié pour l’Europe va occasionner un manque à gagner de sept à huit millions d’euros ce qui est une somme non négligeable mais l’avantage est qu’il ne faudra pas être prêt trop tôt dans la saison et Anderlecht ne disputera qu’un match par semaine.
 
Pour Frank Arnesen, le Sporting ne méritait pas mieux que la sixième place, il estime qu’à l’heure actuelle Anderlecht repart de zéro. Il souhaiterait environ six transferts entrant dont deux paris sur l’avenir.
 
Il conclut en disant qu’il n’est pas favorable au fait de donner des contrats plantureux aux jeunes, il fixe une limite à ne pas dépasser, il a par le passé refusé, notamment à Chelsea, de participer à la montée des prix des contrats des jeunes.