Appiah : "J’avais une opinion sur la Belgique qui n’était pas bonne"

MERCREDI, 10 AOÛT 2016, 14:22 - demoniaccrow
Anderlecht-Online No Image Found

INTERVIEWS Dennis Appiah s’est bien intégré à Anderlecht, il n’était pas très chaud quand son agent lui a parlé de l’intérêt mauve. Cependant, il admet avoir eu une image tronquée du club avant de l’avoir visité et de se rendre compte de l’ambition affichée par les mauves.
 

"J’arrivais d’un club plus petit. Caen est un club qui essaie de se construire pour durer en Ligue 1, alors qu’ici tout est déjà structuré. Ça m’a fait penser un peu à Monaco. Il y a beaucoup de monde présent pour entourer le groupe des joueurs. Quand mon agent m’a parlé de l’intérêt d’Anderlecht, je dois être honnête, j’étais sceptique. Je connaissais Anderlecht de nom, je savais qu’il était habitué à disputer la Ligue des Champions mais je n’avais aucune idée du club en lui-même, de ses installations, de son stade, etc. J’avais une opinion sur la Belgique qui n’était pas la bonne. Généralement, les joueurs français viennent en Belgique pour se relancer, mais pas à Anderlecht. Et quand j’ai visité le club, j’ai été agréablement surpris. J’ai d’abord vu le stade, puis le centre d’entraînement. J’ai évidemment aussi rencontré les dirigeants qui m’ont fait part de leur ambition. C’est un peu tout ça qui ma décidé de venir ici" déclare la back droit mauve.
 
"Ce qui a joué, c’est qu’Anderlecht a l’habitude d’avoir des joueurs qui explosent après dans de grands championnats. On m’a présenté le projet de cette façon: aider le club à remplir ses objectifs et puis continuer à progresser dans ma carrière. J’ai 24 ans, je ne suis pas fini, je commence à peine à intégrer le foot européen. J’ai entendu dire que des clubs anglais me suivaient mais il n’y a jamais eu rien de concret. Quand j’ai signé, Anderlecht était le seul club à s’être montré réellement intéressé. C’est un championnat qui est regardé par les grands pays européens. Et se retrouver dans un club où on nous demande de gagner tout le temps, d’être champion, c’est quand même un autre état d’esprit que viser le maintien. C’est aussi un club où je vais devoir m’habituer à vivre avec la pression. Et puis il y a aussi beaucoup de qualité dans le noyau" ajoute-t-il.
 
"Je suis arrivé un peu après les autres et j’ai rapidement vu la qualité des joueurs. En plus, ils sont très jeunes. Youri Tielemans, Dennis Praet, etc. Ici, il y a beaucoup de technique, de physique, d’intensité aux entraînements. J’ai l’impression que les joueurs sont plus pros qu’en France. C’est en tout cas mon sentiment par rapport à la préparation. Quand je suis arrivé, j’avais l’impression que les joueurs étaient déjà prêts alors qu’en France la prépa se fait crescendo. C’est difficile de dire où se situerait Anderlecht dans le championnat Français car on n’est pas encore prêt mais en prenant une large fourchette, on jouerait entre la première et la huitième place. Je n’ai pas signé ici sur un coup de tête, j’ai beaucoup réfléchi. En Ligue 1, les clubs ne se sont pas pressés pour m’avoir et j’avais aussi peur de passer à côté de quelque chose en ne signant pas ici. Le but, c’est de progresser ici notamment grâce aux compétitions européennes et il y a très peu de clubs en France qui auraient pu m’apporter ça" poursuit-t-il.
 
"J’estime que les qualités premières sont défensives même si j’aime bien monter et apporter offensivement. Mais, pour moi, un arrière latéral, c’est d’abord un défenseur, je suis un peu à l’ancienne. Je n’occulte pas le fait que de nombreux buts viennent aujourd’hui des côtés mais un latéral doit d’abord savoir très bien défendre. C’est vrai qu’à Caen, 70% de mes centres n’arrivaient pas et pourtant je travaille pour m’améliorer. Mais depuis que je suis ici, ça va beaucoup mieux même si je ne déborde pas beaucoup. Je la dépose bien mais c’est un truc tout nouveau" conclut le joueur.



Ce n'est pas possible de réagir sur des articles pour le moment. Nous sommes en train de changer le forum. Un nouveau système sera bientôt en ligne.