Bastien : "Je retournerai à Anderlecht"

INTERVIEWS Samuel Bastien a réussi son prêt à Avellino en série B Italienne au point que beaucoup de clubs sont intéressés par ses services tels que : Watford, Swansea, Liverpool, Fiorentina et Juventus.
 

"La Serie B est négligée, sous-estimée. Des gars comme Verratti sont passés par cette étape avant le PSG. À l’été 2015, lorsque j’ai demandé à Anderlecht d’être prêté pour emmagasiner du temps de jeu, le club a accepté. J’ai reçu quelques propositions de Belgique comme Charleroi, Zulte-Waregem avant que le président Walter Taccone ne se manifeste. Je ne me suis pas posé cinquante questions. Je voulais découvrir autre chose et surtout jouer avec des adultes, plus en Espoirs. Et tu as donc signé dans les derniers jours du mois d’août. Oui, je me souviens être arrivé à l’aéroport de Naples et avoir dormi à l’hôtel. Le lendemain, je passais les tests médicaux et j’effectuais mon premier entraînement. Dans des infrastructures bien différentes de celles d’Anderlecht… C’est là qu’on se rend compte de la chance qu’on a à Neerpede. Mais la vie ici est tranquille. Disons que c’est une aventure enrichissante, un petit sacrifice pour grandir footballistiquement et humainement" déclare le médian mauve.
 
" La tactique est primordiale en Italie, on passe des heures à la travailler. C’est la base. J’ai été formé en numéro 10 mais à Anderlecht, je jouais en 6. Je me suis adapté. Il y avait énormément de journalistes pour ma première conférence de presse et ils sont très exigeants mais je n’ai pas de statut particulier à assumer parce que je viens de Belgique" ajoute-t-il.
 
"J’ai regardé le match contre Bruges et la demi-finale des U21 en Youth League. J’ai encore des contacts réguliers avec Youri Tielemans, Steven Defour ou Ibrahima Conté. Officiellement, jusqu’à preuve du contraire, je retournerai à Anderlecht. Avellino avait jusqu’au 30 mars pour lever l’option mais ils n’ont pas trouvé d’accord. Après, on ne sait pas ce qu’il peut se passer. J’estime avoir beaucoup appris en Italie, je ne regrette pas ce choix. En tout cas, c’était une fierté, particulièrement pour ma maman, de porter le maillot belge. Enzo Scifo m’a beaucoup parlé, c’est une bonne personne. J’espère que cela en appellera d’autres" conclut le joueur.