INTERVIEWS Roger Vanden Stock reconnaît qu’il hésite de plus en plus à aller voir certains matches d’Anderlecht en déplacement, la mésaventure de Nicolas Frutos conforte le président mauve dans ce sentiment d’insécurité lors de certains déplacements.
"Ce qui est arrivé dimanche à Nicolas Frutos, c’est grave mais ce n’est pas incroyable. Et le fait que Nico portait une veste du Sporting, ça ne doit évidemment pas jouer un rôle. Je pense d’ailleurs qu’il a pris la première veste qu’il avait sous la main. Je connais très bien Nico, et il est tout sauf un provocateur. C’est à cause de tout ça que j’hésite d’ailleurs de plus en plus à faire certains déplacements. On ne reçoit parfois qu’un ou deux tickets de parking, et tu dois alors traverser les supporters adverses. J’avoue que je me suis déjà senti en insécurité à plusieurs reprises" déclare le président des mauves.
"J’ai même déjà dû courir. Je me souviens d’une fois à Bruges, où on avait dû faire tout le tour du stade. Mais ça remonte, car mon père était encore Président du Sporting. Je suis cependant étonné que ça se passe à Genk. En général, c’est assez calme là bas. La seule fois où je ne m’y suis pas senti à mon aise, c’était en 1999. Nous venions de gagner 0-6 au Standard. Et là, nous l’avions emporté 2-5 dans le Limbourg. Ce qui n’avait pas empêché Genk d’être sacré champion. Un podium avait été installé. J’ai dû me faufiler au milieu des supporters et je n’étais pas tranquille" conclut le président.
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