Gillet : " Je ferais le maximum pour Anderlecht ! "

INTERVIEWS Guillaume Gillet est en très grande forme, il devrait être titulaire en tant que milieu droit contre Qarabag ce soir. Il est notamment très présent dans les phase arrêtée donné e par Defour qui sont travaillée a l’entraînement.


"Après un seul match, ça ne veut évidemment pas dire grand-chose. Mais marquer contre Monaco, c’était bien pour moi car c’est une ancienne connaissance rencontrée en Ligue 1. J’en avais notamment un très bon souvenir en demi- finale de la Coupe de la Ligue. Bastia s’était qualifié à l’issue des tirs au but et j’en avais loupé un. C’est un club qui ne me réussit pas trop mal. Et puis c’est vrai que marquer un but en Coupe d’Europe, c’est toujours quelque chose de spécial. C’était déjà la neuvième de ma carrière. L’Europe, ça a toujours une saveur particulière. Il y a plus d’excitation, plus de concentration. On a tous envie de briller sur la scène européenne, car il y a toujours plus d’observateurs, et je me mets au diapason. Cette saison-là, j’avais mis 19 buts toutes compétitions confondues. J’avais même été élu dans l’équipe type de l’Europa League. J’ai également de terribles souvenirs des matches face à Bilbao et à Hambourg" déclare le milieu mauve.

"J’ai eu cinq occasions contre Saint-Trond, et je n’en ai pas mise une au fond. Si on veut m’utiliser dans un rôle plus offensif, où je suis plus souvent dans les seize mètres adverses, je pense que les statistiques pourraient être bonnes. Bien sûr, il faudra être plus lucide que je ne l’ai été face à Saint-Trond. J’aurais pu marquer plusieurs buts, mais j’ai eu un manque de chance. J’étais déçu car, dans les cinq dernières minutes, j’aurais toujours dû marquer. J’aurais pu en mettre trois. Mais, à l’analyse, je me dis que j’étais quand même à la bonne place. Et que si je reste à cette position, l’efficacité sera présente. Je dois garder le côté positif. Besnik Hasi m’a parlé après le match, car il a vu que j’étais déçu. À la base milieu droit, ce n’est pas forcément une place qui est faite pour moi, car je n’ai pas les qualités de débordement ou de un contre un. Normalement, un vrai ailier, il va toujours tenter de déborder et de fixer et provoquer l’adversaire. Ce n’est pas mon style, comme je pense que ce n’est pas non plus celui de Dennis à gauche. Nous sommes des joueurs plus axiaux, c’est pourquoi il y a cette tendance à rentrer et à chercher des combinaisons. Mais c’est une place grâce à laquelle je peux souvent être au deuxième poteau et faire des appels dans le dos de la défense. J’ai aussi le volume pour aider l’arrière droit" ajoute-t-il.

"On travaille beaucoup les phase arrêtée avec Defour à l’entraînement. C’est un joueur qui a une technique de frappe au-dessus de la moyenne. Si je lui demande de la mettre au premier poteau, je sais qu’elle va bien arriver. Sur le premier corner, c’était le cas et c’est arrivé trois fois. C’est une phase qu’on a travaillée à l’entraînement, et ça a failli payer. Il y a les ingrédients pour marquer des buts sur phases arrêtées" poursuit-t-il.

"Je savais déjà que je ne pouvais plus partir. On m’a dit que si on trouvait quelqu’un, je pouvais y aller, mais il ne restait qu’une grosse semaine. Je me suis dit que ce serait compliqué, et qu’il fallait directement tourner le bouton et essayer de relativiser. J’ai eu une bonne discussion avec Herman Van Holsbeeck et le coach. Et depuis qu’on a débuté la saison, c’est un Guillaume qui est bien concentré, qui a envie et qui fait ce qu’on lui demande. C’est comme ça que ça doit aller. À Charleroi, j’ai joué à trois places différentes sur le même match. Pour le coach, c’est pas mal. Si je suis bien dans le match, il n’y a pas de problème. Si le match est plus compliqué, c’est par contre encore plus difficile de tourner le bouton. Je ne peux pas expliquer pourquoi, depuis le début de saison, je ne suis pas resté à la même place. Mais il y a aussi eu un changement de tactique, et ce sont des éléments dont il faut tenir compte. J’ai 31 ans et ici à Anderlecht, je pense que ce sera une saison, ou une demi- saison, un peu spéciale. Je sais que je vais peut-être encore bouger, mais ce n’est pas le problème, car j’ai dit que je ferais le maximum. Après, on verra. À partir du moment où je partirai d’Anderlecht, je sais que ce sera dans un club où on voudra me faire jouer à une certaine position. En France, on ne m’a jamais parlé du poste d’arrière droit. Je pense qu’ils ne savent même pas que je joue là" conclut le joueur.