Clap 150éme matches pour Vanden Borre !

MERCREDI, 11 MARS 2015, 07:46 - demoniaccrow
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Anthony Vanden Borre jouera son 150éme match dans le championnat de Belgique contre Gand si il monte sur la pelouse. Il a débuté contre Charleroi le 13 mars 2004 dans le stade d’Anderlecht, il n’avait que 16 ans.


"Peu importe son âge, vu le niveau qu’il affichait en espoirs, il fallait le faire monter en équipe première. Frankie Vercauteren était à l’époque en charge de la réserve. La collaboration entre lui et moi était parfaite. Il y avait une réelle passerelle entre les deux noyaux. Nous venions de réussir le même coup avec Vincent Kompany. On a donc décidé d’emmener Anthony avec nous en stage en janvier à Maspalomas. Comme Jonathan Legear, c’est là qu’il a commencé à s’entraîner avec le groupe professionnel. Ils n’avaient que 16 ans et allaient ensemble à l’école. Quelques semaines plus tard, Anthony débutait son premier match" déclare Hugo Broos qui fut le premier à le lancer dans le grand bain.

"Techniquement, il était encore plus doué que Vincent. Le problème, du moins à l’époque, c’est que la tête ne suivait pas. Il avait beaucoup moins de caractère. Il ne prenait rien au sérieux. Il avait un côté très « enfant ». Cela lui a ensuite joué de vilains tours. Sinon, il aurait eu une bien plus belle carrière que ça. C’est un garçon fragile au niveau de ses émotions. Il n’était pas encore mur pour l’étranger. Et certainement pas pour l’Italie, où tout est extrêmement professionnel et où on laisse peu de place aux jeunes. Il aurait certainement dû encore rester un an ou deux à Anderlecht. Mais il était tellement facile de lui faire tourner la tête" ajoute-t-il.

"Les épreuves de la vie lui ont beaucoup appris. Quand il est revenu à Anderlecht, on lui a fait signer un contrat à la prestation. Alors qu’avant ça, c’était quasiment lui qui décidait des clauses de ses contrats. La réalité lui est revenu en pleine figure. Il a dû tout reprendre quasiment à zéro. C’était ça ou on ne parlait plus de lui pour de bon" poursuit-t-il.

"Je l’avais croisé au gala du Soulier d’Or en janvier 2014. Je lui avais dit de continuer sur sa lancée et que j’étais convaincu qu’il irait à la Coupe du Monde. Il n’a rien lâché par la suite, et c’est remarquable. Il a vraiment tourné un bouton dans sa tête. Et il n’a jamais que 27 ans, sa carrière est loin d’être terminée. Pourtant, quand on voit tout ce qu’il a connu, on a l’impression qu’il est bien plus âgé que ça. Certains joueurs ne connaissent pas autant d’expériences dans toute leur carrière. Il a connu les étoiles et les catacombes, c’est incroyable" conclut Broos




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