Les humeurs du Bomber. Volés comme dans un bois!

OPINIONS Il n'y a pas d'autres termes pour qualifier la manière avec laquelle le Sporting a perdu deux points en terres malinoises.
Et dire que jusqu'à la 88ème minute, je trouvais la prestation de l'arbitre Wesli De Cremer excellente.
 

Mais qu'est-ce qui est passé par la tête de l'arbitre pour siffler un penalty alors qu'il n'y a pas la moindre faute de Mario Stroeykens sur son opposant ?
Bien entendu, le VAR s'est abstenu de toute réaction puisque contact il y a eu même si c'était clairement fortuit et qu'il n'avait pas penalty.
Ce genre de décision a le don de me mettre hors de moi, de me dégoûter profondément et me donne envie de ne plus jamais regarder un match de foot, mais comme j'ai le virus en moi, je sais que dimanche je ferai plus de 300 kilomètres pour me rendre au Lotto Park.

Je m'efforce de brider ma colère et de ne pas tenir des propos excessifs, voire désobligeants, mais comme l'a souligné Brian Riemer après la rencontre, il serait temps qu'il y ait une ligne de conduite au niveau des directeurs de jeu. Si elles ne donnaient pas envie de pleurer ou de hurler, leurs décisions seraient plus truculentes et drôles que les dialogues de Bossemans et Coppenolle.
Oh, je sais, j'entends déjà les objections :
- on aurait dû faire la différence en première mi-temps
- l'équipe a manqué d'engagement en seconde période
- Vasquez devrait être titulaire à la place de ce fantôme de Dolberg
- Riemer est juste bon pour être T2
- Riemer n'aurait jamais dû sortie Leoni
- Yari n'a rien apporté
- on a en beaucoup de bol sur le but de Vasquez.

Il y a certainement une grande part de vérité dans ces affirmations, mais ce n'est pas une excuse pour accepter une décision aussi inepte que celle prise par monsieur De Cremer.
Le monde du foot ne tourne plus rond ; il est gangréné par le fric et plus les instances dirigeantes mettent en place des leurres destinés à faire croire aux amateurs de ce sport formidable qu'il sera plus propre et moins injuste, plus j'ai l'impression que les conséquences sont inverses. Le VAR en est un exemple éloquent.

Jamais il n'y a eu autant de controverses que depuis l'usage de la vidéo qui était censé réduire considérablement les erreurs humaines.
Jugez plutôt - je ne remonte pas à la nuit des temps et je me limite à des actions dans le rectangle :
- Dolberg est ceinturé au Standard d'une manière telle que Ray Charles ne l'aurait pas loupé, pas d'intervention du VAR
- le même Dolberg est victime d'une faute dans la surface de réparation à OHL, l'arbitre et le VAR restent de marbre
- un cadeau comme j'en ai rarement vu est accordé à Malines de jeudi soir, le VAR n'intervient pas et ne le fera pas plus lorsqu'un Anderlechtois est bousculé dans le rectangle dans les arrêts de jeu.

Il faut bien sûr encore convertir les coups de réparation, mais cela aurait pu faire 6 points de plus.
Si l'on y ajoute les 3 points retirés parce que la rencontre contre Genk doit être rejouée, cela porte le total à 9. Et je ne suis pas revenu sur toutes les autres phases litigieuses tranchées en notre défaveur depuis le début de la saison.
Toutes ces décisions constituent des interprétations du règlement et ne peuvent dès lors être considérées comme des erreurs d'arbitrage. Exception faite bien sûr pour le match face à Genk qui devrait être rejoué à moins que le Sporting ne fasse invalider la sentence en appel.

Raymond Devos, l'humoriste de génie qui a manié l'absurde avec un talent inégalé, aurait apprécié.
 

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