Les humeurs du Bomber. La vie en Mauve!

OPINIONS Si Edith Piaf voyait la vie en rose, le Sporting peut envisager de la voir en mauve pour la première fois depuis 2017 (eh oui, cela commence à faire long !).
Deuxième au classement à 6 points du premier au tiers de la phase classique du championnat, qui aurait pu l'envisager après la pire saison anderlechtoise que des êtres encore vivants aient connu et la défaite du match inaugural à l'Union ?
Il y a encore quelques années, second à la trêve des confiseurs eût amené un lot de déceptions chez les fans, mais les temps ont changé et il serait regrettable de bouder notre plaisir.
 

Début décembre, j'avais écrit que ce serait le mois de de vérité et de tous les dangers avec un match de coupe contre le Standard ainsi que 4 matchs chauds en Jupiler League face aux Liégeois, mais aussi l'Antwerp, Genk et le Cercle de Bruges.
8 points engrangés sur 12 constitue incontestablement (comme l'aurait dit Guy Thys) un parcours appréciable.
Certes, avec un plus d'inspiration contre les Rouches et un Diawara plus efficace à Anvers, on aurait pu faire un carton plein, mais inversement, la moisson aurait pu se limiter à 1 ou 2 points dans le cadre d'un scénario catastrophe.

Scénario catastrophe évité de justesse contre Genk grâce à une victoire épique totalement imméritée au vu de la physionomie de la rencontre, mais indiscutable dans la manière.
Mais, car il y a un mais, il y eut un fait de match que la presse, toujours friande de ce genre d'événement, a désormais dénommé le penaltygate.
Je ne reviendrai pas sur les détails qu'aucun amateur de foot en Belgique peut ignorer.
Le problème majeur consiste à définir s'il s'agissait d'une erreur d'arbitrage ou d'une erreur d'interprétation.
Dès ma plus tendre enfance, mon cher papa m'a drillé à distinguer la différence entre les deux.
Cela signifie que si un arbitre refuse 10 penaltys flagrants à une équipe, cela constitue une erreur d'interprétation, mais que se tromper en faisant reprendre une rencontre par un coup-franc au lieu d'une rentrée en touche est une erreur d'arbitrage.
Ne riez pas, c'est arrivé au RSCA il y a une trentaine d'années. Si mes souvenirs sont bons (je n'ai pas retrouvé trace de cette rencontre sur Internet), c'était à l'occasion d'un match de coupe à Saint-Trond que le Sporting avait remporté largement, mais celui-ci a dû être rejoué. Absurde n'est-il pas !
Pour en revenir à l'actualité, il eût été inconcevable jusqu'il y a quelques années d'introduire une réclamation par rapport aux faits dénoncés. Mais voilà, depuis quelques années, l'arbitrage est soutenu et assisté par l'utilisation de la vidéo, alias le VAR, qui comme tout le monde le sait, permet aujourd'hui de rectifier les approximations des referees en toutes sérénité et objectivité. Et c'est là que les choses se corsent, comme aurait dit Napoléon (Bomber, tu es lamentable ! ?), car le Var peut-il être sanctionné pour avoir commis une faute d'arbitrage ? Il semblerait que la différence réside dans le fait que les arbitres aient vu ou non Yari pénétrer dans le rectangle avant le botté du penalty. Dans la négative, il s'agirait d'une erreur d'interprétation, mais dans l'affirmative, ce serait bien une erreur d'arbitrage.
Oui, mais ! Le Var étant censé rectifier les erreurs éventuelles des directeurs du jeu, est-il envisageable de le sanctionner comme on pouvait le faire pour le ref autrefois ? Je n'en suis pas certain.

Quoi qu'il en soit, faire rejouer la rencontre, quand on songe au nombre hallucinant de penaltys convertis ou non alors qu'ils auraient dû être retirés ou annulés, constituerait une ineptie et un dangereux précédent.
De toute façon, déposer réclamation ainsi que l'a fait la direction du club limbourgeois relève d'une petitesse extrêmement médiocre. Les dirigeants se sont engouffrés comme une mer déchainée dans la fissure leur permettant de contester un résultat certes injuste, mais légitime.
Si l'on se rappelle l'attitude exécrable de Dimitri De Condé à la fin du match aller, on comprendra aisément que ce club est loin d'être un modèle de fairplay alors que le Sporting a fait preuve plus d'une fois de grandeur dans des situations où il aurait obtenu gain de cause.
L'avenir nous dira si la rencontre devra être rejouée, mais avant un éventuel replay, il y aura les deux confrontations (coupe puis championnat) face à l'Union. Une victoire en Jupiler League est indispensable afin de réduire l'écart à 3 points pour autant qu'il ne faille pas se refarcir Genk.

Juste avant de vous présenter mes vœux, j'en émettrai un par rapport à nos blessés, celui de les voir récupérer rapidement, car nous aurons bien besoin de forces vives pour la deuxième moitié de la saison. Un renfort en défense centrale semble également indispensable et un attaquant supplémentaire ne ferait pas de tort, en particulier si Raman quitte le club dès le mercato hivernal.
J'en arrive au plus important en ce jour de la Saint Sylvestre, vous souhaiter à toutes et tous une merveilleuse année 2024 ponctuée par un titre de champion pour notre club afin de ne pas battre le record de 7 années sans titre entre 1974 et 1981, histoire de revoir la vie en … mauve.
 

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