Les humeurs du Bomber. Lardot 3 - RSCA 2 !

DIMANCHE, 22 OCTOBRE 2023, 22:44 - Bomber
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OPINIONS Excessif ! Oui, je le concède, mais le titre donné à cette humeur traduit mon exaspération, je pourrais même écrire mon ulcération profonde, à l'issue de cette défaite à Sclessin.
 

Soyons clair, j'appréhendais cette rencontre en bord de Meuse qui ne s'apparente jamais à une promenade de santé, même lorsque le Standard vit une saison pourrie.
Après un début de saison catastrophique, les Rouches ont brillamment redressé la situation ces dernières semaines et il est évident que leur récente victoire face aux gazelles brugeoises a galvanisé les troupes.

Dès l'entame de la rencontre, j'avais dit à mon fils qu'il fallait à tout prix éviter d'être mené au score, car le Standard a une défense solide qui allait être difficile à manœuvrer si les Liégeois prenaient l'avantage.
A croire qu'ils m'avaient entendu, les Mauves ouvraient la marque à 18ème minute, récidivaient à la 24ème et enfilaient un troisième but deux minutes plus tard.
On croyait rêver ! Mais le premier grain sable allait s'insérer dans la belle mécanique puisque ce goal était annulé après intervention du VAR. Personne n'avait vu le ballon heurter la main de Léoni dans le feu de l'action. Au ralenti, le contact furtif entre la main et le ballon est indiscutable, mais semble fortuit et le bras est dans une position naturelle. La décision d'annuler le but était-elle donc légitime ?
Qu'à cela ne tienne, le Sporting ne se déconcentrait pas pour autant et gérait son match avec une aisance et une fluidité que l'on n'avait guère vus depuis le début de la saison.

Au retour des vestiaires, rediscussion avec mon fils et je lui dis qu'il faudra tenir le premier quart d'heure, car le Standard va reprendre en essayant de bousculer la phalange mauve.
De fait les Rouches mettaient le feu dans la défense mauve et inscrivaient trois goals en l'espace de dix minutes.
La faute à qui et à quoi ?
A un manque d'engagement physique et de grinta pour pouvoir contrer les assauts liégeois ? Certainement.
Au manque de réaction du coach qui aurait dû sentir que les choses tournaient mal avant qu'il ne soit trop tard ? Peut-être, mais il est toujours facile de critiquer quand on est installé en tribune ou devant sa télé.
A un manque de chance ? Sûrement, même si je n'aime pas invoquer la malchance, le ballon a vraiment roulé pour le Standard : Schmeichel passe un rien à côté du cuir à deux reprises, les ricochets profitent aux Liégeois et, curieusement, le VAR n'intervient pas sur la réalisation de Ngoye qui offre le 3-2 à ses couleurs.

Nous en étions à ce moment aux deux tiers du match et, en théorie, tout était encore possible.
Sauf que ! Sauf qu'à partir de ce moment, le corps arbitral dans son ensemble (j'y inclus donc le VAR !) semble avoir décidé qu'Anderlecht ne reviendrait pas dans la partie.
Reprenons les faits :
- le hands sifflé contre Léoni est discutable, mais la décision peut se comprendre
- celui de Ngoye me parait plus évident, mais le VAR ne bronche pas
- Dolberg est clairement balancé dans le rectangle, mais le VAR reste de marbre
- un joueur liégeois contrôle le ballon du bras dans le rectangle en fin de rencontre, mais cela ne suscite pas davantage une intervention du VAR
- Monsieur Lardot tolère un engagement excessif des Rouches qui tirent, poussent, s'agrippent et donnent des coups en toute impunité
- le même Lardot sanctionne plusieurs fois une faute anderlechtoise alors que ces derniers sont de véritables agneaux par rapport aux Liégeois
- cerise sur le gâteau à la 92ème minute, Schmeichel se prend une jaune pour avoir réagi un peu trop vigoureusement sur un adversaire qui refusait de rendre le ballon, mais ce dernier n'est pas sanctionné.

Trop is te veel isn't it !
Vous ne partagez pas mon avis ? C'est votre droit le plus strict.
Vous estimez que j'exagère ? Je peux le comprendre, mais j'écris « à chaud » !
Vous pensez qu'il est plus facile de critiquer l'arbitrage qu'une équipe qui joue mal ?
C'est un fait et c'est bien pourquoi j'évite aujourd'hui de fustiger systématiquement l'arbitrage comme je le faisais autrefois, mais il faudrait être aveugle ou de mauvaise fois pour ne pas admettre qu'une série de décisions plus que discutables ont orienté l'issue de la rencontre.

Honnêtement, je trouvais que le Sporting jouait bien et par moment très bien en première période. Le jeu était fluide, souvent en un temps, les actions étaient construites, les joueurs se trouvaient.
Ensuite, tout s'est effondré parce qu'un match n'est jamais gagné à la mi-temps à Sclessin et la manière dont les choses ont tourné ont ravivé des souvenirs parmi les plus douloureux de l'histoire du RSCA.
C'était le 8 décembre 1993, il y a près de 30 ans et je sais que les anciens s'en souviennent avec émoi.
 

Source: © Source interne



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