Delaney – Stop ou Encore ? – Débat des Vacances Ép19

OPINIONS Le court déplacement à l'Union a confirmé sans appel ce que l'on craignait :

En dépit d'un physique gonflé à bloc, l'entrejeu du Sporting n'était pas à la hauteur des objectifs fixés.

La réaction de Fredberg ne s'est pas fait attendre : Tabula Rasa !
Lonwijk puis Flips et Rits sont arrivés en un flits.

Faut-il encore injecter des ressources dans ce secteur du jeu en enrôlant Delaney ?
 
 

Dix-neuvième et avant dernier débat des vacances proposé par votre serviteur.
Let's go.
 
Mats Rits s'est officiellement engagé avec le Sporting d'Anderlecht.
Tout comme Leoni, le médian belge est un sérieux candidat aux postes de 6 et 8 de l'entrejeu.
 
Diawara, Arnstad et Kana sont des concurrents pour le plus bas des 2 postes ; Stroeykens, Ashimeru et Lonwijk pour celui situé un cran plus haut.
 
En se basant sur les différentes déclarations entendues çà et là, on postulera ici que Flips a été engagé en vue de s'installer au poste de 10 en attendant le retour de Verschaeren aux affaires, même si le Français peut aussi évoluer avec bonheur sur une aile.
 
Sacré embouteillage, vous en conviendrez, dans le secteur médian, puisque selon le système choisi, 2, 3 ou 4 places tout au plus y seront attribuées.
 
En comptant bien, on dénombre au total déjà 9 postulants. C'est beaucoup, beaucoup, comme disait Ariel.
 
Pourtant, différentes sources rapportent que Delaney, cet international danois de 32 ans aux références hors normes pour le Sporting, serait toujours dans le collimateur de Fredberg.
Son arrivée porterait ainsi à 10 le nombre de centraux sous contrat au Sporting.

Cette fois, c'en est trop et trop is te veel !

La conclusion est évidente, le grand architecte danois du Sporting 2023-24 va être contraint de dégraisser son trop large noyau.
Quelques éléments peuvent donc d'ores et déjà songer à faire leurs valises.
 
Dans cette optique, il semble acquis que Diawara, Ashimeru et Arnstad aient atteint les limites de leur crédit respectif.
 
Il est de notoriété publique que les émoluments du récupérateur guinéen venu de Rome ont des allures impériales bien que ses prestations soient sans rapport avec le faste de la cité éternelle.
Il sera probablement mis en tête de gondole même s'il ne devait pas retourner pas dans la botte.
 
Arnstad, trop balloté entre 2 chaises, a pour lui des circonstances atténuantes.
Ses 19 ans et 60 kg pour 1,75 m sont des chiffres qui verraient une petite inflation d'un très bon œil.
Son engagement et sa détermination n'ont jamais fait défaut, il faut lui concéder.
Il n'en demeure pas moins qu'il éprouve des difficultés à passer le cap tant attendu.
Mais à 19 ans, quoi de plus normal ?

L'idéal serait, s'il l'accepte, un prêt sans option.
Qu'il aille, comme le fit en son temps Zetterberg, prendre du temps de jeu dans un club où l'urgence moindre de résultats, laisse à ceux qui sont pourvus de quelque talent, le temps de le développer à un rythme moins soutenu.
 
Cette même voie pourrait être proposée à Marco Kana.
Marco a vraisemblablement un potentiel supérieur à celui du petit Norvégien.
C'est du moins mon avis.
 
Sa vista exceptionnelle, son sens du placement, son calme au ballon et sa technique au-dessus de la norme en font assurément un joueur qu'on a envie de voir réussir au Sporting et ce, d'autant plus qu'il s'est métamorphosé physiquement (1,82m, 67 kg).
 
C'est probablement d'ailleurs le travail intense qu'il a dû effectuer pour prendre de l'épaisseur qui est responsable des nombreuses blessures qui ont freiné son explosion, son corps étant à la recherche d'un nouvel équilibre.
 
Bien que son manque d'explosivité soit régulièrement mis en avant par ses détracteurs, Kana, 21 ans, est promis à un bel avenir.
Des 2 Neerpede Boys évoqués, s'il fallait n'en conserver qu'un, j'opterais sans hésitation pour ce dernier.

Les contrats de Marco et Kristian courent jusqu'en juin 2025.
Il n'y a donc pas le feu au lac en ce qui les concerne mais il convient aujourd'hui de poser les justes choix.
 
La situation est quelque peu différente pour Mario Stroeykens dont le contrat vient à échéance à la fin de cette saison.
La donne est donc claire, soit il prolonge, soit il doit partir d'ici 3 semaines.
 
Son cas est d'autant plus délicat que le joueur de 19 ans serait mécontent du temps de jeu dont il bénéficie, raison pour laquelle il serait peu enclin à signer un nouveau bail chez les Mauve et Blanc.
 
Coïncidence ou non, après la débâcle de l'Union, Riemer, tenu d'effectuer des changements, a titularisé Stroeykens en même temps que Leoni pour affronter l'Antwerp et Saint-Trond.
 
Si Leoni a incontestablement saisi sa chance et performé au niveau attendu pour un Sporting ambitieux, on ne peut hélas pas en écrire autant de Stroykens.
 
Si le natif de Zellik n'a pas été franchement mauvais à l'occasion de ses 2 sorties, il n'a pas non plus été le Super Mario qui l'aurait rendu incontournable. Loin de là.
Discret et peu entreprenant, son influence sur le jeu reste des plus discrètes.
 
Les arrivées de Flips et Lonwijk risquent bien fort de le rétrograder dans la hiérarchie, lui qui aspirait à l'arpenter dans l'autre sens.
Faute de faire preuve de la patience nécessaire, un départ est donc à craindre.
 
Ashimeru est, c'est un paradoxe, en quelque sorte protégé par la blessure qui le tient loin des terrains actuellement.
Même si le Ghanéen a parfois montré de très belles choses sur la pelouse, il présente en moyenne un bilan trop mitigé.
 
Au-delà de ses indisponibilités finalement assez récurrentes, son irrégularité à prester à un bon niveau reste problématique.
 
Le sympathique Majeed peut en effet aussi bien souffler le chaud que le froid, parfois même, au cours d'un même match.
 
Brillant à certaines occasions, il peut aussi se montrer désespérant de maladresse.
Il ne devrait par conséquent plus se faire beaucoup d'illusions.
S'il survit à ce mercato d'été, il y a fort à parier qu'il sera prié de s'en aller vers le premier amateur consistant dès l'hiver venu.
 
En conclusion, si Fredberg effectue le délestage esquissé ci-avant, le cœur du jeu devrait être confié à Rits, Leoni, Lonwijk et Flips en attendant le retour de Yari.
 
Dans cette optique, l'arrivée éventuelle d'un joueur tel que Delaney ne serait pas utopique.
 
Thomas Delaney (32 ans, FC Seville) présente en effet un profil très intéressant.
Au service du collectif, c'est un joueur engagé et rugueux, il est doté d'un mental solide et d'un gros moteur.
 
Si les blessures ont quelque peu ralenti sa carrière ces dernières années, ses 113 rencontres en Bundesliga et 34 en Liga, ses 72 sélections avec le Danemark ainsi que 53 rencontres de Champions League constituent une expérience inestimable.

L'univers danish du Sporting pourrait en outre constituer le creuset propice à la meilleure expression de ses qualités.

L'affaire mérite donc d'être au moins envisagée.
 
La pertinence de ce transfert dépend finalement des ressources qu'il faudrait y consacrer pour renforcer un secteur déjà bien garni alors qu'une injection de qualité demeure nécessaire sinon indispensable sur les ailes et ce, qu'Amuzu parte ou pas.
 
Ce matin, l'intrérêt du RSCA pour Luis Palma a subitement resurgi.
Si Fredberg pouvait chopper celui-là dare dare, cela pourrait bien être le transfert…de l'année.  ;-)
 
COYM
 
Kargamel
 

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