Les humeurs du Bomber. Longtemps qu'on attendait cela!

OPINIONS Dès la deuxième rencontre de championnat, le Sporting a déjà fait mieux que la saison dernière au cours de laquelle il avait été incapable de battre une seule équipe du top 6.
 

En ce qui me concerne, j'estime avoir vu un bon Anderlecht qui fut capable d'inscrire, sur un penalty indiscutable, l'unique but de la rencontre au cours des arrêts de jeu de la première mi-temps.
Ce goal eut le mérite de débloquer une partie extrêmement fermée puisque les Anversois revinrent sur la pelouse avec des velléités nettement plus offensives que durant les 45 premières minutes.
Cela nous permit d'assister à une seconde période nettement plus plaisante et plus intensive que la première.
Le Sporting plia, mais ne rompit point, même si notre arrière-garde était parfois à la limite du point de rupture.

Tellement décrié après le naufrage de la semaine dernière à l'Union, Brian Riemer opéra des changements périlleux, mais judicieux en remplaçant nos deux backs, Ndiaye er Sardella par Delcroix et Patris en fin de rencontre.
Entré au jeu au même moment, Vasquez ne trouva jamais ses marques et parut un peu dépassé par la situation. Au vu de sa condition physique actuelle, l'Argentin faisait davantage penser à un vétéran essoufflé qu'à un authentique goleador.
Par contre, Lonwijk - qui remplaça Stroyekens à l'heure de jeu - montra de belles choses même s'il apparaît clairement qu'il est également toujours à court de rythme.

Une explosion de joie salua naturellement cette belle victoire et tous les supporters présents se félicitaient de cette performance plus qu'encourageante sans tomber pour autant dans un optimisme béat.
Toutefois, quelques amis (non, ce ne sont pas des Rouches ou alors ils cachent bien leur jeu) qui avaient suivis la rencontre à la télévision ne partageaient pas cet engouement. En résumé, ils estimaient que les Mauves avaient été médiocres et avaient connu un maximum de réussite face à un Antwerp déforcé qui aurait mérité de mettre 3 buts.
Inutile de préciser que je ne partage absolument pas cet avis et je constate une fois encore à quel point les opinions peuvent être extrêmement divergentes et combien il est impossible de faire l'unanimité.

Si, déçu par la qualité du jeu produit, je fais allusion à Rensenbrink ou à Lozano et à l'âge d'or du RSCA, certains me disent qu'il faut arrêter de vivre dans le passé et que c'est une période révolue. Si, en revanche, je me réjouis d'une victoire obtenue aux forceps au cours de laquelle l'engagement physique de nos joueurs a primé sur la qualité du jeu, les mêmes (le plus souvent) s'étonnent de ma satisfaction et jugent incroyable que quelqu'un comme moi puisse se contenter de si peu en ayant connu l'époque où le Sporting produisait un jeu technique étincelant qui lui permettait régulièrement d'écraser ses adversaires.
Et les gars, STOP ! Faut pas pousser bobonne dans les orties ! Vous avez le droit le plus strict de ne pas partager mon avis et de l'exprimer. Cela a d'ailleurs toujours été un objectif de cette chronique qui, je le rappelle au passage, ne se veut pas une analyse froide et objective des événements. Les humeurs sont par définitions des états d'âme, des ressentis, des sensations bonnes ou mauvaises qui peuvent être influencés par une multitude de facteurs positifs ou négatifs.
Dès lors, lorsque je partage mes humeurs, je laisse parler mes tripes davantage que ma raison. Vous faites la même chose et c'est très bien ainsi.

Tiens, tant qu'on en est à aborder les divergences de vue, certains me reprochent régulièrement d'être trop enclin à critiquer les arbitres. C'est rigoureusement exact, en particulier lorsque j'écris à chaud, mais je m'efforce de ne pas faire des hommes en noir (comme on les appelait autrefois) les boucs émissaires alors quand les raisons d'un mauvais résultat découlent essentiellement de lacunes individuelles ou d'une faillite collective.
Je dois donc confesser que la désignation de Jasper Vergoote ne m'avait pas spécialement réjoui étant donné ses antécédents lorsqu'il siffle une rencontre d'Anderlecht. J'ai donc été agréablement surpris par sa prestation très honorable. Il a bien tenu le match en main sans distribuer les cartons comme des petits pains. Seul petit bémol, je l'ai trouvé très clément vis-à-vis de Janssen qui s'en est sorti sans avertissement pour une faute très dure qu'il contesta de surcroit avec véhémence.

A propos de véhémence, je voudrais insister, ainsi que mon ami Kargamel l'a fait plus d'une fois ces dernières semaines, sur l'importance de pouvoir exprimer ses idées avec courtoisie sans se montrer offensant, grossier voire insultant à l'égard de ceux qui ont une opinion divergente de la vôtre.
Fort heureusement, cette correction est l'apanage d'une immense majorité de ceux qui commentent les publications et je tiens à les en remercier.
Certains, isolés, se montrent parfois quelque peu désagréables dans leurs commentaires, c'est dommage, mais ce n'est pas trop grave tant que cela ne dépasse pas certaines limites.
Limites que le dénommé EXO a délibérément franchie en commentaire de mon humeur parue le 23 juillet dernier.
Et ce n'était pas un coup d'essai !

Cela fait des années que ce triste sire me « cherche » en se montrant dédaigneux, offensant et grossier.
Il ne fait nul doute pour moi que c'est le même individu qui signait OVNI il y a quelques années.
Dès lors, une fois n'est pas coutume et je tiens à m'en excuser à l'égard des autres lecteurs, je vais conclure cette humeur par un message destiné à cet énergumène dans un langage qui lui rappellera sa propre prose afin qu'il comprenne clairement mes propos.

Mon cher Exo,
Beaucoup de personnes m'apprécient, d'autres pas. Il est normal que ces derniers puissent exprimer leur point de vue tant qu'ils le font avec respect.
J'ignore ce que je peux t'avoir fait pour susciter une telle haine de ta part, mais tes attaques blessantes laissent à penser que tu dois souffrir de troubles mentaux graves.
Témoigne au moins à visage découvert, ce sera un bon début, mais cela demande un certain courage et il est tellement plus facile de se comporter comme un lâche.
Il est clair que sur le terrain, tu serais une crapule du genre Ramos sans en avoir le talent.
Tu es vicieux, tu joues l'homme et pas la balle.
Tu devrais rester dans la fange là où se situe ta véritable place dont tu n'aurais jamais dû t'extraire.

Bonne semaine.
 

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