Romelu, on t’aime ! – Débat des vacances – Épisode 12

MERCREDI, 26 JUILLET 2023, 08:19 - kargamel
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OPINIONS Une fois n'est pas coutume, le débat du jour sera consacré à un joueur qui ne porte pas, qui ne porte plus mais qui reportera, le maillot du Sporting.

Notre Romelu, puisque c'est de lui qu'il s'agit, est littéralement pour l'heure, le torse nu, dépourvu qu'il est, de vareuse de quelque couleur que ce soit.

Casser du sucre sur son dos est un peu facile...
 

Impossible d'être passé à côté de l'affaire Lukaku tant elle défraie la chronique.
L'histoire a été maintes fois décrites, plus ou moins clairement dans la presse urbi et orbi.
 
En quelques mots et sans entrer dans les détails, Lukaku, propriété de Chelsea FC, n'entre pas dans les plans de Pocchetino, dernier maître à bord du club londonien.
Il a donc été prié d'aller voir ailleurs si l'herbe était plus verte.

Le panzer ébène des Diables Rouges avait trouvé son bonheur à l'inter de Milan.
Août 2019, après une saison plutôt mitigée avec les Red Devils, ceux de Manchester,  Romelu avait posé son sac Louis Vuitton et ses mocassins 47 fillette dans la capitale italienne de la mode pour la modique somme de 74 millions d'euros. Une paille.

Après 2 saisons réussies, un tas de buts et un scudetto, le buteur belge le plus prolifique de tous les temps, s'en est retourné auprès de ses premières amours anglaises afin d'exorciser, du moins le croyait-il, l'échec cuisant qu'il connut chez les Blues.
 
A cette époque (Août 2021), bien que le retour du grand noir avec des chaussures blanches constitua une perte sportive pour les colocataires de San Siro et un crève-cœur pour les tiffosi, le transfert de Romelu arrangeait bien les interistes en proie à d'importantes difficultés financières.

Et pour cause, la transaction fut conclue aux alentours de la bagatelle de 113 millions.
Ce n'est plus d'une paille qu'il s'agit en l'occurrence mais de tout un ballot, vous en conviendrez.
 
Les dirigeants interistes s'étaient montrés intraitables dans les négociations, ils n'entendaient lâcher leur Machine Gun qu'au prix fort, ce qu'ils obtinrent au grand dam des riches londoniens.
Vous aurez vite fait le calcul, l'opération généra près de 40 millions de bénéfice dans la poche des Blauw en Zwart transalpins.

Bingo !
 
Hélas, une fois arrivée à Stamford Bridge, la Machine Gun de fabrication belge s'enraya.

D'exorcisme et de réussite tonitruante, il n'en fut en réalité jamais question.
L'humidité des brouillards fréquents de la City doit y être pour quelque chose.
A moins que ce ne soit les schémas tactiques de Tuchel peu adaptés à cette artillerie lourde.
 
Il ne suffit pas toujours de beaucoup s'aimer.
Quoi qu'il en soit, faisant la Nike à l'adage, l'histoire devait repasser les plats.
 
A l'issue de cette maudite saison passée à quelques stations de Picadilly Circus, Romelu retrouvait la Lombardie, terre de ses récents exploits, sous la forme d'un prêt payant à hauteur de 8 millions environ.
 
Malheureusement, le retour du fils prodigue chez les Milanais tarda à porter les fruits attendus en raison d'une blessure persistante aux ischios et ce n'est qu'en seconde partie de saison, que le colosse de Neerpede se remit à cracher des bastos.

Un temps hésitant, le retour aux affaires expéditives de Romelu suffit pour convaincre les dirigeants de l'Inter de transférer, once again, à titre définitif cette fois, notre illustre compatriote.
Chelsea aurait topé pour un deal en échange de 40 briques.
L'inter, toujours aussi près de ses pépettes, en proposait 30 assortis de bonus via un montage plus ou moins tarabiscoté.
 
Un peu raide, non ?

Imaginez le topo. Vous vendez un bijou pour 113 millions à un riche acheteur et vous lui proposez, 2 ans plus tard, de lui racheter pour moins du tiers parce que vous le trouvez à votre goût ?
 
La vitta e bella mais faut quand même pas pousser la Nonna dans les orties !
 
On comprend aisément que les grands argentiers de Chelsea aient envoyé les Italiens se faire cuire une pizza 4 saisons.
 
L'avenir de Romelu était suspendu de l'issue de ces discussions de marchands de tapis rouges.
Devait-il rester les bras croisés en attendant de savoir de quel côté la pièce tomberait ou en homme sage et avisé, était-il plus prudent d'envisager un plan B activé le cas échéant ?
 
Romelu, la tête toujours sur les épaules, a choisi la seconde option, de même que le font tous les dirigeants de club en matière de transferts de joueurs.
En cela compris Chelsea, l'Inter et la Juventus.
 
Gouverner, c'est prévoir et Romelu entend bien mener sa carrière comme il l'entend et non pas comme certains le voudraient.
Son agent et lui ont donc pris langue avec les dirigeants de la vieille dame turinoise.
 
Le Piémont n'étant pas la Lombardie, l'un se voyant plus beau que l'autre, les accusations de trahison, de félonie, de mercernariat inassouvi et autres allaient fuser de toutes parts.
 
N'en jetez plus, la Commedia dell'arte, on connaît, même à Bruxelles !
 
Non contents de disposer d'une mémoire volatile, certains individus ont aussi une propension exacerbée à juger et agir selon leurs propres intérêts mais ils ne concèdent pas ce droit à autrui.

Si on leur résiste d'une manière ou d'une autre alors ils omettent, déforment, mentent et salissent en guise de répression.
Une certaine presse se délecte ainsi de se vautrer dans la fange nauséabonde.

Pas de ça ici !
 
Romelu, ce billet est pour toi.
Les pages roses sont bien peu de choses à côté de celles que l'on écrit en mauve.
 
Bonhomme, tu es un grand. Un homme exceptionnel, un professionnel exemplaire, un attaquant du top absolu quoi qu'en disent les idiots.
Tes paroles, tes actes et tes statistiques parlent d'eux-mêmes.
Va où ton cœur te portera, nous, on te suivra.
 
De Neerpede à Saint-Guidon en passant par le Lotto Park, on t'aime.
 

Est-ce que j'ai pas raison  ?
 

COYM
 
Kargamel

 
 
 
 
 
 
 
 

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