Bruno : " Sur le terrain, on s’amuse ! "

“Cela fait aussi du bien de pouvoir souffler. Comme Johan Walem a fait un peu tourner l’effectif au niveau des Diablotins, je n’étais pas de la partie cette fois. C’est congé.”


Avant, c’est vrai que je me sentais plus à l’aise en rentrant en cours de match. C’était là que je parvenais à me libérer et à jouer mon jeu. Mais je savais qu’à force d’être moins bon en démarrant comme titulaire, je risquais de perdre ma place. Je pense que cela m’a aidé à un certain moment à me libérer de la pression. Je crois que c’est dans la tête que tout s’est déclenché. Maintenant, j’arrive aussi à jouer libéré même en démarrant dans le onze de base. Ceci dit, je sais que je dois encore progresser.”
On a aussi évoqué cette complémentarité avec Dennis Praet pour justifier vos dernières prestations.

“C’est clair qu’il y a certains automatismes. Quand vous regardez le nombre de matches qu’on a joués ensemble chez les Espoirs et puis l’amitié qu’il y a entre nous à côté, cela donne une bonne explication. Maintenant, l’avantage de ce groupe, c’est qu’on ne peut pas trop pour l’instant tirer des individualités du lot. Regardez le match contre Bruges : on ressort de ce match avec six buts différents. Je n’avais jamais vu cela !”

Qu’est-ce qui a transformé cet Anderlecht qui patinait encore à Charleroi ?

“C’est précisément le fait qu’on ne se soit jamais énervé. Après Charleroi, on aurait pu péter un câble, mais, au contraire, personne ne s’est énervé. On doit faire la même chose aujourd’hui : reste calme et ne pas croire qu’on est au sommet. On vient de prouver qu’Anderlecht est la meilleure équipe de Belgique, mais on ne peut pas se déconcentrer. Ce qui est frappant, c’est qu’on arrive à prendre du plaisir ! Sur le terrain, on s’amuse !”

(source Dhnet)