Les humeurs du Bomber

OPINIONS Saief, Stanciu, Gumienny et Sa Pinto !
Ce n’est pas un remake du Bon, la brute et le truand, mais on n’en est pas loin.
s’il s’agissait d’un film, on pourrait l’intituler L’invité surprise, l’imposteur, le renégat et le fêlé !
 

J’ai constaté non sans un certain effroi que cela faisait un mois jour pour jour que je vous avais livré ma dernière « humeur ». Et encore, c’était pour vous souhaiter un joyeux Noël et une bonne année.
Il faut remonter au 20 janvier pour trouver trace d’une humeur relative à l’arrivée de Marc Coucke et consécutive à de nombreux appels du pied de vous lecteurs et amis.
C’est un peu « rebelote » aujourd’hui ! Vous me demandes de commenter le mercato et l’actualité liée à la reprise du championnat. C’est vrai que je suis rarement resté muet aussi longtemps.
La raison ? Elle n’est pas unique ; disons qu’il y a un mélange de manque de temps, de matière à commenter, d’inspiration et d’envie.

Le titre délibérément provocateur et sujet à controverse de l’humeur d’aujourd’hui résume les quelques réflexions que je vais donc partager avec vous aujourd’hui.
L’invité surprise, vous l’aurez sans doute deviné n’est autre que Saief, un garçon que je considérais comme un honorable joueur de foot, sans plus. Je fus très agréablement surpris par sa prestation de dimanche dernier à Genk. Saief s’engage physiquement, il sait défendre, attaquer, centrer et possède trois poumons. S’i continue dans cette voie, il constituera assurément le meilleur renfort hivernal depuis l’arrivée de guillaume Gilet il y a déjà … 10 ans.

Stanciu, l’imposteur ! Aie !!! Là, je sais que j’arpente un terrain glissant tant les supporters sont divisés sur la question. Talent inexploité ou réputation surfaite ? En tout cas, si ce qui a été révélé est exact, le président du Steaua se serait réjoui du bon tour joué à Anderlecht dans la vente du joueur. Par ailleurs, il n'a convaincu aucun des trois coachs qui l'ont entraîné.
Personnellement, je pense que le Sporting avait acheté un chat dans un sac, mais ce n’est qu’une opinion et l’avenir nous montrera assurément s’il s’agit d’un énorme gâchis ou si Anderlecht a bien fait de le revendre en limitant la casse financière.

Gumienny, le renégat ! Cela pourrait faire le titre d’un film à succès.
Je n’ai jamais beaucoup porté le Limbourgeois dans mon cœur. Il avait le don de m’exaspérer par son arbitrage théâtral et par son autoritarisme qui l’amenait régulièrement à sanctionner de jaune, voire de rouge, un joueur qui affichait son exaspération à force de ramasser des coups avec la complaisance de l’arbitre. Demandez à Aruna ou à Mbark ce qu’ils en pensent.
ceci dit, il avait paradoxalement (mais c’est compréhensible sous un certain angle) élevé son niveau à partir du moment où il savait qu’il ne pourrait plus être international.
Sa sortie médiatique dans le Belang van Limburg a fait l’effet d’une bombe. Que l’arbitre qui a été durant plusieurs années le numéro 1 en Belgique ose divulguer qu’il vaut mieux arbitrer en faveur de Bruges, fût-ce inconsciemment, n’est pas banal.
Dans La tribune de ce lundi soir, Marcel Javaux a considéré que c’était « petit » et qu’il aurait dû balancer à l’époque où il officiait encore. Difficile de demander à quelqu’un de se faire hara-kiri et un peu gonflé d’un mec qui n’hésite à critiquer semaine après semaine les prestations de ses anciens collègues.
Moi, j’estime que « le Serge » a fait preuve d’un courage certain, car il sait qu’il va être mis au banc de la corporation et je pense qu’il était temps qu’une personne dont le témoignage pourrait difficilement être mis à mal ait le courage d’énoncer ce que tout le monde du foot belge pense tout bas.
J’espère que cela ne sera cependant pas qu’une tempête dans un verre d’eau et que cela amènera un changement. Comment ? Là est une autre question à laquelle je n’ai pas de réponse, car l’influence des dirigeants brugeois est insidieuse et difficile à contrer.

Je ne pouvais terminer cette chronique sans revenir sur l’attitude totalement déplacée, honteuse et scandaleuse de Sa Pinto. Match après match, cet individu repousse à chaque fois les limites de la décence et ce, avec la bénédiction de la fédération et de sa direction.
Il y a toujours une marge entre ce que l’on ne devrait pas faire, mais que l’on peut pardonner parce que personne n’est parfait, car nous pouvons tous, un jour ou l’autre pêter un plomb et un comportement récurrent de fou furieux. Avec la marionnette Luzon, le Standard avait déjà fait fort, mais avec le Portugais, tous les records ont été battus.
Il est grand temps que la direction du Standard reprenne ses esprits et arrête de cautionner de tels agissements qui auraient été inconcevables sous Roger Petit.
La place de Sa Pinto est dans un asile. Et s’il n’est pas fou, c’est en prison qu’il devrait se trouver, car ce type est réellement dangereux.