Les humeurs du Bomber

OPINIONS

Satisfaits ou scandalisés par le départ de Weiler, restons unis et soutenons notre club !

Cette fois, c’est sûr, ma boîte mail va exploser.
Je remercie tous ceux qui m’ont écrit depuis hier matin. J’ai lu attentivement tous vos messages, mais je ne peux publier qu’une infime minorité de vos commentaires.

Je le précisais encore il y a quelques jours, il m’est impossible de partager tous les avis, mais je n’exerce aucune censure tant que le contenu reste correct et compréhensible. Concrètement, cela signifie que je n’hésiterai pas une seconde à publier un message totalement divergent de mon point-de vue.
Force était de constater que jusqu’à dimanche, sur 10 avis, 8 ou 9 étaient hostiles à Weiler et/ou la direction du club. Curieusement, depuis hier, la proportion s’est inversée. Vous êtes vraiment nombreux à plaindre et à regretter l’infortuné René.

Durant les 15 mois pendant lesquels le Suisse aura été entraineur du Sporting, j’aurai applaudi ses idées et ses choix dans certains cas et critiqué ou manié l’ironie dans d’autres circonstances.
J’avais comparé sa situation à celle d’Ivic qui, après 7 années de disette en championnat, avait ramené le titre à Anderlecht en pratiquant un football réaliste et défensif. Une fois le titre acquis, les supporters avaient exigé autre chose l’année suivante et c’est à partir de ce moment que commença le début de la fin.
Je suis de ceux qui pensent qu’Anderlecht doit s’efforcer de pratiquer du beau football, car, même si les temps ont changé, cela reste dans l’ADN du club et que nous avons des joueurs capables de manier un ballon. Or, cela semblait incompatible avec les conceptions techniques et tactiques de Weiler.

Toutefois, je tiens à saluer le professionnalisme et l’honnêteté de l’homme qui a su rester digne jusqu’au bout en allant jusqu’à décider de quitter le club de sa propre initiative. Sur ce plan-là, chapeau, Monsieur Weiler !
Je ne me rangerai donc jamais du côté de ceux qui ont insulté l’homme et se sont montrés odieux à son encontre.

Place maintenant à Frutos, le temps de … 4 matchs ! En attendant qui ? Michel Preud’homme ? Hein Vanhaezebrouck ? Malgré ses qualités de coach, je n’ose imaginer la présence du Liégeois sur le banc anderlechtois. Quant au second, il est toujours sous contrat à Gand même si toute la presse flamande l’envoie à Bruxelles.
Pourquoi ne pas faire confiance à Frutos sur un plus long terme ?

En tout cas, essayons de nous respecter malgré nos divergences de vue, car on assiste en ce moment à une véritable guerre entre les pro et anti Weiler.
Restons unis derrière notre club, même si les dissensions entre supporters ne m'ont jamais paru aussi exacerbées et qu’elles semblent aller jusqu’à prendre un tour communautaire.
Quel que soit le futur coach, il s’agira de ne pas le condamner d’avance, de lui laisser le temps de prendre ses marques et de le soutenir.