Gillet : "Tout me réussit actuellement"

Je retrouve les sensations que j’avais à Eupen. J’ai déjà prévenu Dieumerci Mbokani qu’il ne devrait pas être absent trop longtemps. Mais, dès qu’il jouera, Dieu ne tardera pas à me dépasser.


J’espère malgré tout que ma série de buts ne s’arrêtera… qu’à mes 35 ans. Lors de mes premiers mois au Sporting, j’avais inscrit 8 buts et j’étais en concurrence avec Nicolas Frutos. Comme à Anderlecht d’une manière générale, tout me réussit actuellement.
Aujourd’hui, j’ai retrouvé le même plaisir que lorsque je jouais en cadets et en scolaires. Cela dit, l’élimination en coupe de Belgique me laisse un goût amer en bouche. Je comprends qu’Ariël Jacobs ait fait une tournante car nous comptons déjà suffisamment de blessés. Mais j’aurais tellement voulu jouer ce match contre Rupel Boom. La finale est sans doute la seule rencontre intéressante de la Coupe, mais elle vaut vraiment la peine qu’on se batte pour l’atteindre.
La saison dernière, notre jeu était trop stéréotypé avec Boussoufa et Lukaku comme seuls dangers. Cette fois, on a une belle carte à jouer. C’est le meilleur Anderlecht que j’aie connu, même meilleur qu’en 2010 puisqu’il n’y a cette fois plus de point faible à l’arrière-droit(rires). Mais restons réaliste, nous ne sommes même pas encore qualifiés pour les seizièmes de finale.
Je suis vraiment heureux que le staff m’ait confirmé dans mon rôle de flanc droit offensif contre le Lierse. Après avoir dépanné à gauche et à droite pendant plusieurs saisons, j’ai besoin de stabilité. Je veille à l’équilibre devant. Même si Dieu, Milan et Mati font de mieux en mieux leur travail défensif, je suis celui des quatre joueurs offensifs qui travaille le plus. C’est dans mon tempérament. Je hais la défaite et j’aime me battre pour arracher des ballons. »
À moins d’une offre exceptionnelle, je ne quitterai pas le Sporting en janvier. La priorité est de continuer sur ma lancée jusqu’en mai pour être dans un fauteuil au moment d’envisager la suite de ma carrière. Contrairement à mon ami Jona, je n’opterai pas pour un défi sportif moins important que la Ligue des champions. Le choix sera cornélien. Si on est champion, je serai assuré de découvrir la Ligue des champions après laquelle je cours depuis trois ans et demi. Or, je suis persuadé que si on garde le noyau actuel tout en le renforçant quelque peu, on pourrait réaliser de grandes choses en C1. Terminer ma carrière à Anderlecht ne serait pas pour me déplaire.
D’un autre côté, tout le monde connaît mon amour pour la Bundesliga et je ne suis plus tout jeune. »

(source Lavenir)