“Si Pierre François me tend la main, je l’accepte”

VENDREDI, 14 OCTOBRE 2011, 11:51 - rsca1992
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Le seul Diable d’Anderlecht s’était senti vexé par le Standard



Anderlecht - Standard est un match particulier pour Denis Odoi, le seul Anderlechtois à avoir fait partie du noyau de l’équipe nationale belge contre le Kazakhstan et en Allemagne. N’était-ce pas le club de Sclessin qui l’avait vexé la saison passée ?

Allez-vous serrer la main à Pierre François ?

“S’il me la tend, oui. Je ne joue pas avec un sentiment de revanche. J’ai opté pour Anderlecht et cela a été le bon choix. On va essayer de gagner mais purement pour des raisons sportives.”

Parce que cela a toujours été votre grand rival ?

“Dans les catégories de jeunes, à Anderlecht, c’était surtout le Club Bruges qui était le grand ennemi. Je n’ai jamais eu de problèmes avec le Standard. Que du contraire : j’allais à Sclessin pour mon ami Defour quand je jouais à OHL et à Saint-Trond.”

1-1 à Bruges, 0-1 à Genk : cela roule lors des matches au sommet pour Anderlecht.

“Je ne vais pas prétendre qu’on est dix fois plus forts qu’eux, mais on prend des points dans nos gros matches. C’est bon signe. On veut faire la même chose contre le Standard. Tout le monde dit qu’ils sont moins forts, mais cela reste une grande équipe. Leurs résultats en Europa League en sont la meilleure preuve.”

Ariël Jacobs a instauré une sorte de tournante entre Wasilewski et vous. L’acceptez-vous ?

“Il va de soi que je suis toujours déçu quand je ne joue pas, mais j’accepte le choix du coach. Je croyais avoir fait mon boulot, mais je n’étais pas dans l’équipe à Moscou. J’avais fait le pas de Saint-Trond à Anderlecht pour évoluer à un niveau supérieur, notamment en Coupe d’Europe. C’était dommage de ne pas jouer au Lokomotiv.”

En équipe nationale, la déception doit avoir été aussi grande. Vous avez deux fois dû prendre place dans la tribune.

“J’avais des sentiments mitigés. Primo, les Diables ont une très bonne équipe; ce n’est pas facile de bousculer des valeurs sûres. Deuxio, il y avait une autre raison, mais je ne veux pas m’épancher sur ce sujet dans la presse. Anderlecht et Leekens sont au courant, cela suffit. Dès dimanche, je savais que je ne serais pas sur la feuille de match à Düsseldorf.”

Vos meilleurs amis, Mertens et Defour, râlaient plus que vous : ils n’étaient pas dans l’équipe.

“Je comprends leur déception. Dries était en pleine forme. Il a eu raison de ne rien dire dans la presse par après. Comme ça, il n’a pas dit de choses qu’il aurait regrettées.”




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