Taildeman : "Cela va te soulager, Oli !"

Rarement, on a vu Olivier Deschacht perdre les pédales comme dimanche contre le Beerschot. Une erreur de positionnement comme sur le but de Porokara, il en a commis très peu en plus de 300 matches au Sporting.


Deschacht ne se sent pas bien dans sa peau. La raison est évidente : le brassard de capitaine. Vu son palmarès à Anderlecht, il mérite mieux que d’être insulté et sifflé. Voilà dix ans qu’il est dans le noyau A, et huit ans qu’il joue ses matches de façon sobre mais efficace. En étant enfin rétabli après dix mois de misère physique, il a voulu forcer les choses. Impatient, il n’a pas accepté qu’un Safari pas très convaincant joue à sa place, alors qu’il se sentait prêt. Et il n’a surtout pas digéré qu’on lui enlève le brassard de capitaine, auquel il tenait tant. Mais même s’il est le plus ancien, même s’il compte rester plus longtemps à Anderlecht que Biglia (s’il continue à prester ainsi, l’Argentin sera parti en janvier ou en fin de saison), et même s’il reste un des patrons de la défense, Deschacht a raison de rendre son brassard à Biglia. Ce n’est qu’en se débarrassant de ce morceau de tissu jaune, qu’il pourra retrouver la sérénité et son meilleur jeu. À commencer par demain, à Moscou. Avec son expérience et son calme, il peut encore rendre de grands services au Sporting.

(source La Dernière Heure/Les Sports)