“Énorme problème de confiance”

Ariël Jacobs n’a pas cherché à noyer le poisson. Le T1 mauve a utilisé le mot crise

À l’image de sa direction tout au long des jours précédents, Ariël Jacobs qui, pour rappel, ne doit rien craindre aux dires de ses dirigeants, a encore fait front hier alors que son équipe a carrément touché le fond et on pèse nos mots. Les allures de champion en surclassement au printemps dernier sont totalement évaporées !

“Tout se résume à une explication : une absence la plus élémentaire de confiance” , pointait le Diegemois. “Je trouve que nous avions bien entamé une partie qu’on savait délicate dans le fief d’un Cercle qui avait eu deux semaines pour préparer cette rencontre et qui restait sur un très beau 10 sur 12. La bonne volonté était présente et les joueurs étaient conscients au repos de la gravité de la situation. Ils sont d’ailleurs restés solidaires.”

Dans la médiocrité aussi ! “Quand les joueurs montent sur le terrain sans la moindre once de confiance, cela rejaillit inévitablement sur l’ensemble. Il faut pouvoir alors se reposer sur des bases simples. On remarquera à l’analyse qu’on a souvent eu la possession du ballon mais sans créer le moindre danger. Notre jeu n’était pas spontané. De plus, le ballon ne roule pas pour nous pour l’instant. À ce niveau résida aussi la différence avec le Cercle qui bénéficia d’un coup de pouce de Dame chance pour inscrire son goal. On s’est aussi montré trop précipité et trop nerveux. Sans oublier qu’on a négligé les flancs et qu’on a trop abusé de ballons dans l’axe.”

Deux défaites de rang en Jupiler League , trois au total si on ajoute le revers essuyé à Split : rien ne va plus au Sporting. “Logique que le mot crise soit utilisé. Ce dont on a besoin ? D’une victoire mais aussi d’une prestation convaincante !”