Les cinq raisons des débuts difficiles de Losada

Hernan Losada devrait à nouveau s’asseoir sur le banc ce soir lors du match entre Anderlecht et Courtrai. Cependant, tout le monde attendait beaucoup plus de la cinquième recrue argentine du Sporting.


Het Nieuwsblad a tenté d’établir les raisons de l’échec actuel du cinquième Argentin du noyau après Frutos, Biglia, Pareja et Suarez.


1. Le rythme d’Anderlecht est trop élevé

Le coach avait déjà signalé après le stage estivale que Losada avait des difficultés avec le rythme plus élevé d’entraînement et la rapidité du jeu du Sporting. " Naturellement, le tempo d’Anderlecht est plus élevé que celui du Germinal Beerschot et je suis maintenant aussi mieux tenu par nos adversaires " explique le principal intéressé. " Je suis vraiment certain de pouvoir suivre le rythme d’Anderlecht. Avec Independiente en Argentine, j’ai joué aussi des matches internationaux en Copa Libertadores. " Espérons donc qu’il ne s’agit qu’une question de temps et d’adaptation.


2. Les critiques sont plus dures

Après le match européen face à BATE, l’Argentin a largement été critiqué. " Lorsqu’Anderlecht perd, la presse est toujours critique, cela fait partie du show. Naturellement, j’ai reçu plus de critiques. Ma position est certainement à ne pas comparer à celle d’un back. Dans une position créative comme la mienne, vous êtes toujours soit bon, soit mauvais. "


3. La concurrence est plus grande

Avec la présence de Biglia et Polak, les places sont chères. Sans parler de Gillet qui monte de plus en plus d’un cran pour jouer au milieu. Le principal problème d’Hernan est la présence de Biglia, que l’on pensait partant. " Je sais aussi que j’aurais certainement plus de chances d’avoir du temps de jeu si Biglia était parti, mais ce n’est pas le cas. Je pense bien que nous pouvons rendre l’équipe plus forte ensemble. C’est le coach qui décide si nous jouons ensemble ou pas. "


4. L’ambiance est différente au Sporting

Vu la présence d’autant d’Argentins dans le noyau, on pensait que son intégration ne serait qu’une formalité. " Je n’ai pas besoin des autres Argentins pour me sentir bien. Je parle Espagnol, Anglais, Néerlandais et j’ai suivi quelques leçons de Français. Je peux communiquer avec les autres. Pour mon ami Maria, le déménagement à Bruxelles n’a pas été simple. Elle n’a pas de permis et ne trouve pas facilement de travail, même si elle parle mieux Anglais que moi. C’est pourquoi, elle va suivre les cours de Français que le club nous propose. "


5. Losada pense trop à l’après Anderlecht

Comme beaucoup de joueurs, Hernan rêve des grands championnats européens. " Je ne me sens pas la victime du mauvais départ. Je ne suis naturellement pas content de ma situation sur le banc. Au Beerschot, je restais dans l’équipe même quand cela allait moins bien, mais à Anderlecht, c’est différent. Je dois m’y habituer. "