Un esprit sain ...

Le Sporting l’a bien compris, s’il veut que ses joueurs étrangers s’intègrent rapidement et soient efficaces, il faut tout mettre en œuvre pour qu’ils se sentent à l’aise dans la vie de tous les jours.


La cellule sociale du club emploie dix personnes. Ainsi, des joueurs comme Kanu ou Suarez disposent d’un accompagnateur et suivent des cours de français. " Nous devons nous tenir prêts pour les joueurs " explique Luc Spaepen, membre de cette cellule à la DH. " Cette semaine, par exemple, je suis encore allé chez Ikea pour trouver des meubles pour l'appartement de Nemanja Rnic. Nous essayons de trouver un logement au plus vite pour les joueurs transférés, car l'hôtel, ce n'est vraiment pas l'idéal. Nous aidons aussi les enfants des joueurs. Nous avons notamment cherché une école pour ceux de Wasilewski et Vlcek. Si sa famille est épanouie, le joueur a plus de chances de l'être aussi. "

En plus de la gestion humaine, une autre fonction de cette cellule est l’aspect financier. " Quand un jeune signe un contrat pro, il gagne subitement très bien sa vie. Et quand on a beaucoup d'argent, on a plus de chances de s'éparpiller. Nous sommes là pour éviter que cela arrive. "

De manière générale, cette cellule est à la disposition de tous les joueurs. Jeunes ou plus âgés. Belges ou étrangers. Le but étant toujours le même : que le joueur soit bien dans sa tête.