Interview avec Vercauteren

SAMEDI, 16 FÉVRIER 2008, 15:16 - Skyhawk
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Franky Vercauteren a organisé minutieusement son retour médiatique. En maintenant sa vision des choses intacte. L'occasion de faire le point sur son limogeage comme entraineur d'Anderlecht.


- Quand avez-vous senti que vous risquiez le limogeage?
Un entraîneur sait que ça lui pend forcément au nez. A Genk, après le match, j'ai proposé au président qu'on trouve une solution ; je pensais alors à une autre fonction dans le club. Il m'a demandé de réfléchir, mais ce n'était somme toute que partie remise.

- On n'a jamais cru à votre passage comme directeur technique. Vous oui?
J'en étais convaincu au début. Mais, au fil du temps, les choses n'étaient pas très claires, tout simplement, sur ce que représentait cette fonction.

- Depuis votre limogeage, Anderlecht émet des critiques à votre propos. Commençons par le manque de spectacle.
On a toujours joué avec trois attaquants plus Hassan. J'étais moi-même un joueur offensif à qui on reprochait, à juste titre, de ne pas savoir défendre. Je l'ai dit des dizaines de fois quand j'étais entraîneur : certains commentaires n'étaient pas réalistes. Le foot moderne, c'est un bloc qui est capable de ne pas encaisser un but.

- Deuxième critique: vous, le formateur, vous n'avez pas donné leur chance aux jeunes.
Pardon? Qui a poussé pour que Deschacht, De Man, Lovré, Kompany, Vanden Borre et Legear reçoivent leur chance en équipe A ? Et qui est sorti de Neerpede avant que j'arrive ? Les cinq ou six noms que j'ai cités, c'est beaucoup pour un club comme Anderlecht, croyez-moi. Et Vadis? Un club doit-il enlever sa culotte face à un gamin, dès 13 ou 14 ans, ou doit-il tenter d'en faire un vrai joueur, en améliorant ses points faibles et en faisant confiance au jugement de l'entraîneur ? Ma réponse est toute trouvée.

- Tioté et Lamah ont quitté le club et font le bonheur de Roda.
Je n'ai pas demandé que Lamah parte, il était plus fort que Triguinho et il aurait eu sa chance cette saison, mais il devait être patient. La vraie question, c'est de savoir s'il veut réussir à Anderlecht ou à Roda. Pour Tioté, c'était différent à cause de la concurrence citée plus haut.

- Vous avez passé plus de 30 ans à Anderlecht et vous ne suivez pas les matchs?
Je ne suis pas content quand Anderlecht perd, mais les matchs me laissent indifférent. Cela dit, je suis certain que le Sporting va revenir dans le coup, le talent va reprendre le dessus. Un jour, je veux retravailler pour le club, mais ça dépend de la circonstances.

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