Deschacht: "De Boeck coach, ce serait parfait"

Quand il fait calme à Anderlecht, il y a toujours Olivier Deschacht pour donner de bonnes interviews. Hier, le petit ami de la Miss Belgian Beauty Anneleen Coorevits s'est à nouveau montré sous son meilleur jour.

Vous n'étiez pas présent au Soulier d'Or.

"Non, pour éviter l'attention médiatique. Je figure déjà assez dans les magazines pour des choses extra-sportives."

Vous espériez avoir un point.

"Et j'en ai cinq ! Cela doit être des arbitres qui ont voté pour moi. S'il y a aussi un journaliste, je le remercie."

Pourtant, vous n'avez pas la grande forme.

"Je le sais. Je suis l'ombre du Deschacht de la saison passée. Offensivement, rien ne marche. Je me concentre donc sur mon travail défensif. C'est une question de confiance."

L'équipe ne tourne pas non plus.

"Ce n'était pas si décevant que cela contre Malines. On s'est créé 13 corners, mais on n'avait pas de taille devant. Nos concurrents ont eu plus de difficultés que nous. Je reste optimiste, même si le Standard est mon favori pour le titre."

"Je suis peut-être le seul,mais je crois encore au titre"

Abandonnez-vous le titre ?

"Je suis peut-être le seul, mais je ne laisse pas tomber cet objectif. Selon moi, nos concurrents sont encore le Club Bruges et le Standard, avec tout le respect que j'ai pour le Cercle et le GB. Si la situation reste la même à la mi-février, nos concurrents seront les numéros 3 et 4. On reste Anderlecht, hein !"

De Boeck était assis à côté de votre papa, samedi.

"Je lui avais offert un ticket pour la tribune d'honneur. C'est lui qui m'a formé. Et c'est lui que j'ai remplacé pour mon premier match en D1, face à Lommel, en 2001. On est resté des amis."

Voyiez-vous un entraîneur en lui ?

"Oui. Il était toujours calme, il ne criait jamais à l'entraînement. J'espère qu'il pourra réaliser ses ambitions dans un grand club ou au Cercle, si ses joueurs restent."

Le lien avec Anderlecht est vite fait, puisqu'en principe, Jacobs redevient T2 en fin de saison.

"Pour moi, ce serait parfait. Mais Glen trouverait peut-être que c'est trop tôt. Quoique... La qualité n'a pas d'âge. Le Soulier d'Or en est la meilleure preuve."


Article paru dans La Dernière Heure les sports (22/01/2008)