Même si, par prudence, personne n'osait l'avouer hier au Parc Astrid, le champagne est au frais à Anderlecht : un succès combiné à un faux pas de Genk offrirait au Sporting son 29e titre.
Du côté limbourgeois, on ne l'entend évidemment pas de cette oreille : cette semaine, la guerre psychologique a été déclarée. Willy Reynders, le directeur technique de Genk, a très vivement critiqué la facilité avec laquelle les Anderlechtois ont remporté leurs deux dernières rencontres de championnat (0-5 à Roulers et 8-1 contre Beveren).
"Beveren avait la tête aux matches suivants. Quant à Roulers, je n'insinue rien mais c'est malheureux de voir que les négociations pour les prêts de joueurs entre les deux clubs tombent juste en même temps que leur confrontation ! Anderlecht aurait dû mener ces discussions plus tard."
Hugo Broos abondait dans le sens de son dirigeant : "C'est effectivement malheureux: on ne peut pas utiliser d'autre terme, sinon on parlerait de corruption. Je ne crois pas les Mauves quand ils disent que la pression n'augmente pas : je connais la maison ! Ils voulaient le doublé, ils ne l'auront pas : maintenant, ils doivent à tout prix devenir champions."
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