20 matches, 20 équipes différentes

Franky Vercauteren est le dos au mur. Pär Zetterberg, futur directeur sportif à Anderlecht, prend la défense de son entraîneur. "Ce n'est pas de sa faute", dit-il.

"Tout le monde est responsable. Ce n'est pas normal que le GBA ait affiché une plus grande volonté. Quand vous ne pouvez pas faire la différence footballistiquement, il faut la forger par le caractère. Mais on n'y arrive pas, la peur nous envahit. Les joueurs se posent encore trop de questions au moment de monter sur la pelouse".

"Le problème ne vient pas de Vercauteren. Ni de sa tactique. Il n'impose pas des exigences élevées. Le problème vient du fait que ses instructions ne sont pas respectées. Par exemple, il demande de jouer le plus haut possible. Et vous voyez le résultat: on recule, on recule et on joue devant nos 16 mètres. Difficile donc de former un bloc défensif et offensif".

"Le plaisir de jouer au foot doit revenir. A l'entraînement, aucun problème. Mais au match, c'est une autre histoire. Une différence énorme, je vous l'assure. La pression monte, cette semaine s'annonce très difficile".

Entretemps, les journaux cherchent déjà plusieurs explications. Tous se rendent compte du même constat que nous avons tiré précédemment: en 20 matches, Vercauteren n'a jamais aligné deux fois la même équipe. Dans sa recherche d'une formation idéale, le coach a déjà fait appel à 26 joueurs. Même constat pour la rotation appliquée au système de jeu (4-4-2, 3-5-2, 4-3-3): aucune amélioration.