Constant Vanden Stock: «Zetterberg avec Baseggio»

SAMEDI, 4 OCTOBRE 2003, 10:34 - Michaël
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Constant Vanden Stock revient sur la semaine qui s'est écoulée et parle d'un sujet... brûlant. L'entretien, très feutré, colle inévitablement à l'actualité. Celle-ci a ramené Constant Vanden Stock quelques jours en arrière.


Plus précisément à mardi et à la venue du Bayern Munich au Parc Astrid. La démarche en soi n'a, bien sûr, rien de très original. Son intérêt s'accroît néanmoins dès l'instant où c'est un homme comme lui qui l'effectue...

«Une fois le match terminé, déplore alors le président d'honneur du Sporting d'Anderlecht, j'ai, à l'instar de la majorité des gens présents ce soir-là au stade, regretté que nous n'ayons pas suffisamment profité de la situation. Nous étions en supériorité numérique face à un adversaire distancé au score. Nous aurions dû oser plus. Ce manque d'audace dans notre chef, qui était déjà perceptible lors des vingt premières minutes de la rencontre, est le reflet de ce manque de confiance qui caractérise des joueurs trop respectueux envers ceux qui leur font face. Il ne faut jamais se surestimer. Toutefois, se sous- estimer n'est pas bon non plus. La preuve: le Bayern a finalement réussi à égaliser. Je pense que nous aurions pu l'éviter.»

Le silence recouvre cette désillusion profondément ressentie par Constant Vanden Stock. Il consent cependant à rompre celui-ci au moment d'aborder le cas, épineux, posé par Pär Zetterberg. Depuis ce mardi, la polémique bat son plein au Parc Astrid: Hugo Broos n'a-t-il pas commis une erreur en faisant monter le Suédois si tard au jeu?

«Comment savoir? demande encore Constant Vanden Stock. En revanche, je suis sûr qu'un footballeur possédant les qualités de Pär Zetterberg doit pouvoir, d'une façon ou d'une autre, être intégré dans n'importe quelle équipe, même si Walter Baseggio y évolue déjà.»

Constant Vanden Stock sera-t-il entendu ce dimanche? Gageons que les chances sont minces de voir le Clabecquois aligné, d'entrée, aux côtés du Suédois. Changement de registre, en revanche, à propos d'Ivica Mornar: «Il s'est réveillé à temps», mais, surtout, de Vincent Kompany. La sélection, par Aimé Anthuenis, de l'arrière anderlechtois dans le noyau appelé à donner la réplique dans une semaine à l'Estonie n'a, vraisemblablement, guère surpris Constant Vanden Stock...

«Celui qui s'y connaît un peu en football perçoit très rapidement le don que possède Vincent Kompany. Il s'agit d'une réelle promesse du football belge. La déconcertante facilité avec laquelle il perçoit les choses, notamment grâce à un jeu de position au-dessus de la moyenne, m'impressionne réellement. Il a ça en lui, comme Paul Van Himst d'ailleurs l'avait en son temps.»

La comparaison est lourde à porter. Mais Constant Vanden Stock n'ignore pas que les épaules de Vincent Kompany sont larges et solides. Par conséquent, il n'a pas peur pour lui!



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