Akin: "J'ai des choses à prouver"

MARDI, 12 JUILLET 2005, 10:53 - Laurent
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Sur son maillot frappé du numéro 24, on y lit "Serhat" et non "Akin". L'attaquant turc tient en effet à faire honneur à la mission confiée par Anderlecht, à savoir marquer des buts.


"En Ukraine, un contrat d'un million d'euros m'attendait. Mais pour le moment, je n'accorde que peu d'importance à l'aspect financier de ma carrière".

Lors du premier match de préparation face à Knokke, Akin s'est d'emblée fait remarquer en inscrivant deux buts. Cependant, il n'y attache que très peu d'importance. "Ce genre de rencontre ne veut encore rien dire. J'ai hâte de disputer des matchs à enjeu."

Serhat est l'un des joueurs les plus actifs au stage à Ermelo. Son excellente intégration dans le groupe est renforcée par le surnom qu'il a reçu: Senna. "Wilhelmsson fut le premier à me surnommer de la sorte, les autres ont de suite suivi", dit-il en rigolant.

Pourquoi Akin a-t-il choisi Anderlecht alors qu'il était sur une voie de garage en Turquie? Serhat était en fait en fin de contrat et de plus, il était financièrement accessible pour les Bruxellois. En outre, le Turc désirait s'expatrier pour l'Europe de l'ouest, dans une équipe où il aurait du temps de jeu et qui lui servirait de tremplin pour le championnat dont il rêve, à savoir la Liga en Espagne. Son équipe préférée n'est autre que Barcelone, ville d'ailleurs où il a fait l'heureuse connaissance de celle qui est maintenant sa compagne. L'Angleterre et l'Italie le tentent également.

"Je veux vraiment m'impliquer à fond à Anderlecht. Je veux marquer et faire marquer. Faire exploser le stade. Je me réjouis surtout de disputer la Ligue des Champions. Avec Fenerbahçe, j'y ai déjà disputé une vingtaine de rencontres".

Devoir remplir le vide laissé à Anderlecht par Aruna ne l'effraie pas. "Je ne suis pas Aruna, ni meilleur, ni pire. J'ai simplement d'autres qualités. Je ne ressens aucune pression en tant que son successeur. De toute façon, en ce qui concerne la pression, on n'a pas à se plaindre ici en Belgique. Après cinq ans passés en Turquie, je sais de quoi je parle. Là, on est constamment mis sous pression. Dès que vous quittez le stade, vous êtes pris d'assaut par la presse et par les supporters."

Karlsruhe, la ville où il a grandi, n'est pas très éloignée et Serhat a déjà l'intention d'aller régulièrement rendre visite à ses parents. Pas son unique frère Serkan car ce dernier a suivi le même chemin que lui en rejoignant Bruxelles. Depuis cette semaine, le petit frère s'entraîne avec les jeunes d'Anderlecht.



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