Van Holsbeeck : " Pas un grand fan de Duchâtelet ! "

JEUDI, 4 JUIN 2015, 07:55 - demoniaccrow
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Herman Van Holsbeeck ne cache pas qu’il a n’a pas une bonne entente avec Roland Duchâtelet, il semble en effet très dur de trouver des accords à la Pro League avec le président du Standard.


"A partir du moment où l'enceinte du nouveau stade national est entièrement financée par du privé et qu'Anderlecht est celui qui paie le plus dans ce projet, ça a automatiquement calmé tout le monde. Nos concurrents n'ont plus d'arguments pour nous empêcher d'y aller" déclare le manager mauve.

"Il faut savoir que j'ai toujours eu une bonne relation avec Vincent Mannaert. Le fait qu'il veut être champion, décrocher la Coupe, tout gagner, c'est logique, c'est le sport. Mais en ce qui concerne l'avenir du foot, la façon de gérer le foot professionnel, sur dix dossiers, il y en a sûrement 8 sur lesquels nous sommes d'accord. Avec le Standard, disons que la relation humaine est différente. Je ne suis pas un grand fana de Duchâtelet et lui ne l'est pas de moi. Mais bon, comme je ne dois pas aller au Club Med avec lui, ce n'est pas important. Par contre, c'est certain que je n'ai pas la même vision que lui sur beaucoup de choses" ajoute-t-il.

"Duchâtelet a sa propre vision et celui qui ne la suit pas est éliminé. Mais, dans le football, quand tu fais partie d'une association comme la Pro League, tu fais de la politique. Ce n'est pas parce que tu as raison que tu arrives à faire passer ton idée. Et la politique, c'est arriver à faire passer l'idée que tu as raison. Des personnes comme Duchâtelet sont brillantes en affaires, ils peuvent dire dans leur entreprise qu'aujourd'hui c'est blanc, demain c'est noir. Mais dans le foot, c'est plus compliqué" poursuit-t-il.

"Absolument. Et je crois que Duchâtelet, avec ce qu'il a vécu, en est désormais convaincu. Le football est particulier comme business. On ne maîtrise pas les résultats, et donc on ne maîtrise pas les médias, et encore moins les supporters. Dans une société dite normale, tu reçois tes targets et tu as un an pour les réussir. Ici quand tu perds trois fois, la police débarque pour te protéger. C'est arrivé souvent que des gens brillants, des patrons d'entreprise, arrivent dans le football et fassent les pires conneries car dans une entreprise classique, tu n'as pas le facteur émotion lié à une défaite ou à une victoire. Alors certains changent constamment d'entraîneurs mais faut pas se leurrer: un coach peut faire d'un mauvais joueur un moins mauvais, mais jamais d'un très mauvais un très bon" conclut le manager des mauves.




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