Omeonga : " Nous étions le petit poucet "

Stéphane Omeonga est un jeune de 19 ans qui fait partie de la l’aventure de la Youth League avec Anderlecht, il a débarqué à Anderlecht en juin 2014 en provenance du Standard et il a directement pris ses marques dans l’équipe.


"Je suis Liégeois, mais j’habite aujourd’hui en appartement à Bruxelles. Je ne vais plus à l’école, et je m’entraîne du lundi au samedi. Le dimanche, on prépare le match de championnat du lendemain. Quand on prépare un match de Youth League, on étudie vraiment l’adversaire, et le coach nous donne des entraînements en fonction de l’opposition qui nous attend. C’est différent lors de la préparation des matches de championnat, où on ne se prépare pas forcément en fonction de l’adversaire" déclare le jeune mauve.

"La Youth League, c’est la Champions League des jeunes, c’est une autre motivation. On étudie l’adversaire dans tous les détails, on connaît presque tous les joueurs de l’équipe adverse, on connaît leurs qualités et leurs défauts, on sait si notre opposant direct est gaucher ou droitier, ce qu’il aime faire, s’il faut le presser ou l’attendre, on sait comment on va aborder le match. Chaque joueur, à chaque poste, sait tout. Rien n’est laissé au hasard. On joue notre jeu, mais en fonction de l’adversaire, on procède différemment. Je pense que d’autres équipes, comme Barcelone, nous ont un peu pris de haut. Cela a dû peser dans la balance" ajoute-t-il.

"Je pense qu’on n’a pas vraiment de secret pour réussir en Youth League : on est une équipe, et nous nous sommes battus en équipe. Nous étions le "petit poucet", on n’avait rien à perdre, et on s’est donné à fond lors de chaque match. On l’a toujours bien fait. Être dans le dernier carré, c’est un rêve. Si on m’avait dit l’année passée que je serais dans cette équipe, j’aurais répondu que ce n’était pas possible ! Notre objectif premier était de passer les poules, mais maintenant qu’on est là, on veut aller jusqu’en finale" poursuit-t-il.

"Comme tous les joueurs ici à mon avis, mon ambition est de devenir professionnel, a conclu le Liégeois de 19 ans. On n’a pas vraiment de contacts avec Besnik Hasi, mais certains ont eu la chance de pouvoir aller s’entraîner avec l’équipe première. On procède souvent de la sorte à Anderlecht : pendant les semaines internationales, quand il y a beaucoup d’absents dans le noyau A, des jeunes joueurs peuvent s’entraîner avec l’équipe première" conclut le joueur.