Proto : " Je sais que je n’ai pas une bonne image "

SAMEDI, 21 MARS 2015, 08:52 - demoniaccrow
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Silvio Proto a remporté la dernière Coupe de Belgique d’Anderlecht en 2008, la seul qu’il ai gagné jusqu'à ce jour. Il aimerait évidement ajouter une nouvelle Coupe de Belgique à son palmarès déjà bien fourni.


"Je l’espère évidemment, mais ce n’est pas si anormal que ça de n’avoir qu’une Coupe en dix ans à Anderlecht. Certaines équipes misent tout sur cette compétition et un grand club peut donc facilement se faire sortir. Je n’ai d’ailleurs pas du tout compris la stratégie du Cercle. Il a snobé sa demi-finale contre le Club pour se concentrer sur le maintien alors qu’il pouvait sauver sa saison via la Coupe. Et maintenant, le voilà en playoffs 3. Avec La Louvière, on donnait tout à chaque tour et ça a payé" déclare le gardien mauve.

"C’est un vrai clasico. Ce sera un vrai combat entre deux équipes qui veulent absolument ce trophée. C’est du 50-50. Par contre, les Brugeois auront plus de pression que nous. Cela fait longtemps qu’ils n’ont plus gagné un truc. Pour résumer : nous, on veut gagner. Eux, ils doivent gagner. J’espère qu’on gagnera avant Les penalties car les penalties me rappellent encore trop de mauvais souvenirs" ajoute-t-il.

"Je sais que je n’ai pas une bonne image. À Anderlecht, on m’aime bien mais dans les autres clubs, on me déteste. On me prend pour un gros râleur, un mec hautain et dikkenek. C’est une image qui ne correspond pas à la réalité, c’est souvent ce que me disent les supporters d’autres clubs que je croise quand je fais mes courses. Au bout de cinq minutes, ils me disent que je suis différent de ce qu’ils imaginaient. Mais bon, je ne peux pas obliger les gens à m’aimer. J’ai une belle maison, mais je ne vis pas dans un luxe incroyable. Vous ne me verrez jamais rouler en Ferrari. Je suis un gars normal" poursuit-t-il.

"J’ambitionne d’être dix fois champion avec Anderlecht, mais je sais que ce sera dur. Il en faut encore quatre. Souvent, on croit que je suis plus âgé. C’est à cause de tous les jeunes qu’on a maintenant au Sporting. C’est pareil pour Oli Deschacht. Il n’a que trente-quatre ans, mais tout le monde croit que c’est un dinosaure" conclut le joueur.




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