Les "humeurs du Bomber"

L’arbitrage en question!

Dire que depuis quelques semaines, le Sporting n’est vraiment pas gâté par l’arbitrage relève de l’euphémisme.


Depuis le « classico » de sinistre mémoire de fin janvier, Anderlecht a été victime de nombreuses fois de décisions arbitrales erronées. Si certaines d’entre elles pouvaient se comprendre, d’autres, en revanche, furent purement et simplement scandaleuses.

J’ai eu la chance immense d’être dans l’impossibilité matérielle d’assister en direct aux rencontres de Sclessin et de Moscou.
Dans ces deux matchs, Anderlecht s’est vraiment fait volé par des arbitres qui n’avaient pas le courage (je pourrais l’exprimer en termes nettement plus crus) ou l’honnêteté voulus pour assumer le rôle qui est le leur.

La prestation de monsieur Lardot, qui a arbitré Anderlecht-Malines, était bonne jusqu’à ce qu’il refuse un penalty flagrant sur Acheampong et qu’il n’exclue pas Van Damme pour son attentat perpétré à l’encontre de Conté. Ces deux erreurs nous ont coûté cher (deux points), mais j’ai apprécié l’honnêteté avec laquelle il a humblement reconnu ses erreurs. Là, je lui tire mon chapeau, car c’est peu fréquent de la part de membres du corps arbitral et ce ne sont certainement pas les Boucaut ou Gumienny qui auraient agi de la sorte.
De son côté, Monsieur Wouters a été très peu inspiré en excluant Rolando dès la cinquième minute de jeu contre Courtrai, mais il n’a pas eu la possibilité de revoir dix fois la phase avant de prendre sa décision.

Ah si on utilisait la video ! Que la vie des arbitres serait simplifiée ! A l’heure où les référées sont rémunérés comme s’il s’agissait d’une profession, les instances internationales refusent toujours d’utiliser les caméras. Attitude stupide et bornée qui interpelle quant aux raisons profondes de ce refus. Un des motifs les plus souvent invoqués consiste à dire qu’il n’y avait pas de video lorsque le football a été inventé. C’est exact, mais comme je me plais souvent à le préciser, il n’y avait pas de radars quand l’automobile a été créée, mais je me vois mal argumenter sur cette base face à un magistrat si je me fais flasher à du 200 km/h sur une route.

Quoi qu’il en soit, il est clair que les pleureuses du bord de Meuse et le caliméro qui entraîne dans la Venise du Nord en auraient déjà fait tout un foin, relayés par les médias, si c’était eux qui avaient été à ce point défavorisés. Il faut dire que quand un président descend dans le vestiaire de l’arbitre, à la mi-temps, en toute impunité, on peut commencer à se poser des questions. Cette attitude totalement inacceptable illustre la tension palpable dans un club qui veut tout faire (en dépassant de plus en plus souvent les limites de la sportivité) pour reconquérir un titre derrière lequel il court depuis dix ans.

Je n’ai jamais été et ne serai jamais un adepte des playoffs, mais il faut reconnaître que pour un spectateur neutre, ils risquent de valoir le coup cette année.
Pourvu que l’arbitrage soit à la hauteur ! Pourvu que… !