Acheampong : " Je suis à nouveau en forme "

JEUDI, 19 FÉVRIER 2015, 09:19 - demoniaccrow
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Frank Acheampong a mis quelques jours pour oublier sa déception de ne pas avoir remporté la CAN 2015 avec le Ghana, il est maintenant totalement concentré sur Anderlecht et ses objectifs.


"Il m’a fallu deux ou trois jours pour ne plus y penser. Cela n’a pas été si simple de tourner le bouton. J’étais un peu malade à mon retour car je passais de 27°c à l’hiver belge. Mais je suis à nouveau en forme. Nous sommes rentrés au Ghana où le président, John Dramani Mahama, Nous a reçus. C’était un grand honneur, un rêve qui devenait réalité. Je n’ai pas pu lui parler, mais chacun de nous a pris une photo avec lui" déclare le médian mauve.

"Le président, comme le reste de la nation, nous a soutenus après la défaite alors que je m’attendais à une réaction moins sympathique. Plein de gens sont venus nous voir à l’aéroport pour nous accueillir et nous féliciter. En fait, ils pensaient qu’atteindre la finale était impossible. Nous sortions d’une mauvaise Coupe du Monde et d’une qualification compliquée. Désormais, ils entrevoient un bel avenir pour nous. Nous avions quelque chose à prouver. Nous voulions rendre le pays fier de son équipe" ajoute-t-il.

"Je n’étais pas fâché sur Copa. Je ne savais pas dire ce qu’il ressentait. Faisait-il semblant ou non? Je ne le saurai jamais vraiment. Je me suis dit qu’il avait peut-être quelque chose. Il y a tant de choses qui se sont passées durant ce match. Je ne lui ai pas jeté un regard. Je ne pensais qu’à ma frappe. C’est après que je me suis rendu compte qu’il criait avant que je tire. La tension était énorme. On la sentait, on la voyait mais on devait composer avec cette donnée. Il fallait être courageux, oser frapper. J’avais l’impression que tout le poids du monde était sur mes épaules. Tous les yeux étaient braqués sur moi. Je pensais savoir faire abstraction de la situation mais cela n’a pas fonctionné. Je n’étais peut-être pas assez concentré. Peut-être la tension a-t-elle aussi pesé dans la balance. C’était indescriptible. Tu ne peux jamais comparer un tir au but pour ton pays en finale de Coupe à un autre penalty. J’ai essayé de tirer comme à l’entraînement" poursuit-t-il.

"J’étais triste. Je le sentais au plus profond de moi. Je priais pour qu’on gagne quand même et que ma nation ne me blâme pas. Je me suis aussi dit que même les plus grands en avaient déjà manqué. Notre gardien pleurait, mais c’est normal. C’était un moment difficile qu’on a vécu en groupe. On a tous soutenu les équipiers. Il faut être capable de supporter de telles défaites. C’était une magnifique expérience. J’ai rencontré et côtoyé de grands joueurs. Nous nous amusions vraiment bien dans le groupe. J’étais juste content d’affronter des gars comme Yaya Touré ou Gervinho. J’ai d’ailleurs un peu parlé au premier qui m’a rassuré après la finale" conclut le joueur.




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