Defour : " Duchâtelet ne me voulait pas !"

JEUDI, 19 FÉVRIER 2015, 09:03 - demoniaccrow
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Steven Defour est revenu sur les événements qui se sont déroulé lors de la dernière rencontre contre le Standard, il estime que l’arbitre a mal dirigeait sa rencontre et qu’il a manqué de psychologie.


"Sincèrement, les évènements sont passés au-dessus de ma tête. J'ai vu le tifo, j'ai pris ma carte rouge. Après, je n'ai pas eu le temps de penser à quoi que ce soit. Si je prends la carte rouge, c'est parce qu'elle était bête, et à cause du comportement de l'arbitre. J’avais le sentiment que l'arbitre n'était pas dans le match, qu'il n'était pas dans le Clasico. Il n’a jamais parlé aux joueurs pendant le match. Ma première jaune était justifiée. Mais je maintiens que je n’ai pas entendu son coup de sifflet avant ma deuxième jaune. Il aurait dû arrêter le jeu au moment où le Standard a poursuivi l’action malgré le fait que l’un de ses joueurs était au sol. Quand j’ai récupéré le ballon, j’ai voulu le dégager, c’est vrai que je le shoote fort, mais il ne peut pas me donner une carte jaune pour ça. Je me suis excusé auprès de tout le monde. À 11 contre 11, on n’aurait jamais perdu ce match" déclare le médian mauve.

"La pression des supporters n'a jamais été aussi hostile que ce 25 janvier. Lors de l'échauffement, dix "bombes" ont été balancées à côté de Silvio. Normalement, ils font ça une fois par match. Avant, c'est vrai, ça a été plusieurs fois très chaud mais cette fois ce fut quand même très différent. Ce n'est pas à moi de prendre des sanctions mais bien aux décideurs. Moi, je suis un joueur de foot qui doit jouer son match. Point. Je n’ai pas eu peur même si, à un moment donné, je me suis dit que si ça ne se calmait pas, ça allait dégénérer. Je me souviens avoir même rigolé. C'est seulement après le match que je me suis rendu compte de l'ampleur de la chose. Je savais très bien qu'un tifo allait m'être consacré. Après, je me répète, c'est aux instances, à l'arbitre, de prendre une décision" ajoute-t-il.

"Si j'étais supporter du Standard, et qu'une de mes idoles signait à Anderlecht, je serais fâché également. Mais je remarque quand même une escalade de la violence dans la société et je ne parle donc pas que du foot. Aujourd'hui, on dépasse les limites, on va toujours plus loin. Avant, il y avait des joueurs qui se faisaient siffler. Après, il y a eu les insultes, puis les projectiles, etc. Aujourd'hui, ce sont des bombes que l'on balance" poursuit-t-il.

"Pourquoi le Standard n’a-t-il pas fait les efforts pour me transférer alors qu’Anderlecht a tout fait pour que je signe ? Il faut aussi se poser des questions. Si Duchâtelet avait mis 6 millions, on n’en parlerait plus. Il faut analyser ce transfert dans les deux sens" conclut le joueur.




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