Tielemans : " Ils ont le droit de me siffler "

SAMEDI, 7 FÉVRIER 2015, 07:17 - demoniaccrow
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Youri Tielemans à été sifflé à sa sortie du terrain lors de la rencontre contre Zulte-Waregem par une partie des supporters, une situation qui est nouvelle pour le joueur qui est dans une période moins faste actuellement.


"J’ai eu des hauts et des bas. Pour l’instant, je suis dans une période moins bonne. Je ne peux pas accepter ça. Je ne peux pas trouver ça normal. Quand je monte sur la pelouse, c’est pour être bon, pas pour être mauvais. Sur le moment même, je râle beaucoup. Pas sur mes équipiers ou sur les adversaires, mais sur moi. Je fais rapidement mon autocritique car je suis très exigeant envers moi-même. Parfois, je râle même trop. Cela peut être un défaut, comme une qualité. En général, le lendemain d’un mauvais match, ça me reste encore en tête, ça me travaille un peu. Mais deux jours après, j’oublie et je continue à avancer" déclare le médian mauve.

"Quand les sifflé ont commencé, j’étais tellement frustré sur moi-même que je n’ai presque rien capté. J’étais encore un peu plus frustré quand j’ai entendu que je me faisais siffler par mes propres supporters. Mais je respecte ce que le public a fait. Ils paient cher pour aller au stade, pour voir un beau match de football. Ils ont le droit de me siffler s’ils le veulent. Ils étaient déçus par notre jeu et je ne pense pas que ces sifflets m’étaient personnellement destinés. Je retiendrai aussi que mon nom a été scandé. En général, mon moral en prend un coup. Mais je sais que l’entraîneur a une grande confiance en moi. Quand il me met sur le banc, c’est un signal. Cela veut dire que je dois travailler plus dur que d’habitude" ajoute-t-il.

"Leander a beaucoup de volume de jeu. Il est grand et peut remporter n’importe quel duel de la tête. C’est important, dans un entrejeu où nous n’avons que des joueurs de petite taille. Chacun joue avec ses qualités. L’entraîneur me demande de beaucoup courir dans les espaces et d’être présent en reconversion défensive. J’y travaille beaucoup à l’entraînement, ainsi qu’en salle de musculation pour développer mon physique. Je sens que je progresse. J’essaie, à chaque séance, de travailler le plus dur possible. Jusqu’à l’épuisement. Il faut parfois que j’arrive à temporiser. Mais c’est dans mon jeu de prendre beaucoup de risques. C’est grâce à cela que je peux parfois délivrer de très belles passes… J’ai besoin de ça pour exprimer ma technique, que j’ai énormément travaillée à l’école et au club" poursuit-t-il.

"Face à des gars de mon âge, c’est vrai que c’était moins dur que maintenant. Ici, je joue contre des gars de 5, 10 ou même 15 ans de plus, qui me rentrent parfois dedans. Il a fallu m’habituer aux duels rugueux. Mais je m’y attendais. Hasi m’a dit que ce n’était pas mon rôle de diriger l’équipe. Mais j’ai ça en moi, ça vient tout seul, je ne peux rien y faire ! Je le faisais chez les jeunes. C’était naturel, j’étais juste exemplaire. Voilà pourquoi j’étais tout le temps capitaine. La volonté de diriger, c’est une qualité que j’essaie de prendre avec moi dans le foot pro. C’est surtout important à mon poste : quand on est milieu de terrain axial, il faut être capable de pouvoir porter l’équipe sur soi" conclut le joueur.




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