Vanden Stock : Jamais aller contre la philosophie de son club

SAMEDI, 24 JANVIER 2015, 10:18 - demoniaccrow
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Roger Vanden Stock estime que le match entre Anderlecht et le Standard sera très animé à cause du retour de Defour à Liége mais aussi par le contexte du transfert de Scholz.


"Après cette histoire-là, ça risque d’être encore plus chaud que ça ne l’aurait déjà été rien qu’avec le retour de Defour. Le Standard va-t-il aller jusqu’à aligner Scholz contre nous? Je ne crois pas qu’il va se gêner pour le faire" déclare le président mauve.

"On serait allé au-delà du montant qu’on avait déterminé pour Scholz en payant les 2,5 millions d’Euros. Dans ce sens-là, oui, on peut dire que le Lokerenois ne valait pas cet investissement. Mais bon, à un moment donné, le besoin fait que. Et puis, on se console en se disant qu’on trouvera meilleur. Le problème n’était pas qu’une question d’argent. Il a reculé face à la concurrence. Et on lui a mis tout un tas de choses dans la tête par rapport à ça. Il constituait une solution d’avenir, à la fois proche et éloignée, parce que Mbemba risque très fort de partir en juin. Scholz a donc paniqué un peu vite. Il y a bien la piste du Mexicain Reyes (Porto) mais la prise de risques me semble cher payée. On ne prendra pas un risque idiot et on pourrait finalement très bien composer sans un défenseur central supplémentaire, mais avec le risque de blessure d’un titulaire actuel. Je regrette toujours le refus de Daniel Van Buyten l’été dernier. Avec lui, nous aurions été qualifiés pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Mais soit, on ne refait pas l’histoire" ajoute-t-il.

"Je n’ai jamais contacté Laurent Ciman ni même Kanu. L’affaire Kanu, c’est la pire de toutes. En fait, le président du Standard se base sur une question qu’on nous pose, à savoir si Anderlecht serait intéressé par le défenseur brésilien. Et on répond: oui. Et quand il lit ça, Duchâtelet se met à penser qu’on va faire les coups les plus tordus pour essayer de l’avoir contre l’avis du Standard. On n’a évidemment jamais rien tenté. C’est vraiment de la paranoïa! Et j’entends que Duchâtelet est allé jusqu’à insérer dans le document de rupture avec son joueur, une clause stipulant que s’il revenait par la suite à Anderlecht, son club acquéreur devrait payer une indemnité supplémentaire. Je n’ai pas de jugement à émettre sur les pratiques de Bruges et du Standard mais je tiendrai désormais compte de certains paramètres" poursuit-t-il.

"En 2012, le match aurait dû être définitivement arrêté avec tous ces jets de fumigènes. Mais on ne peut rien reprocher à l’arbitre qui avait ordre de mener la rencontre jusqu’à son terme. Mais c’est vrai que le fait d’avoir poursuivi alors que nous menions, a eu des conséquences par la suite. Et finalement le Standard s’en est bien tiré. Je me demande ce qu’on dirait d’Anderlecht si de tels événements survenaient au parc Astrid et que le Sporting était blanchi comme le Standard l’a été contre Zulte Waregem dernièrement. Quand je pense qu’on n’a pas hésité à faire l’amalgame parce que les arbitres de Pro League effectuaient leur stage de préparation à La Manga où nous faisions notre préparation hivernale pour la énième fois. Mais bon, je ne vais pas jouer les Calimero. L’essentiel à mes yeux est que ma conscience soit toujours tranquille. Je n’ai pas besoin d’être un cow-boy lors des mercatos ou de remettre constamment les commissions de discipline en cause pour être champion un an sur deux. Il ne faut jamais aller à l’encontre de la philosophie de son club" conclut le président.



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