Herman Praet n’est pas étonné par son fils

MERCREDI, 14 JANVIER 2015, 08:59 - demoniaccrow
Anderlecht-Online No Image Found

Herman Praet n’est pas surpris pas la réussite de son fils qui selon lui a fait la meilleure saison de sa jeune carrière. Il estime que son fils a franchi un pallier lors de cette année et qu’il est plus décisif que par le passé.


"Dennis vient de signer la meilleure année de sa carrière professionnelle. Personnellement, son niveau de jeu m’impressionnait déjà lorsqu’il évoluait juste devant Lucas Biglia et Sacha Kljestan. L’entraîneur l’alignait en numéro 10 et Anderlecht s’imposait régulièrement par deux ou trois buts d’écart. Mais il a encore clairement franchi un palier ces derniers temps" déclare le papa de Praet.

"Il le mérite, sans l’ombre d’un doute. Sous l’impulsion de Besnik Hasi, il a signé d’excellents playoffs. Il était impliqué dans la construction de la plupart des buts et a été décisif lors du match capital face à Lokeren en trouvant le chemin des filets et délivrant un assist sur l’ouverture du score. Cette saison, il preste à un très haut niveau, que ce soit sur le flanc gauche ou juste derrière l’attaquant de pointe. Ses concurrents seront sans doute Victor Vazquez, même s’il s’est surtout illustré lors des derniers mois. Silvio Proto est un excellent gardien, au même titre que Mathew Ryan. Hans Vanaken est un excellent joueur mais a quelque peu baissé de niveau depuis le milieu de l’automne" ajoute-t-il.

"C’est ce qui peut arriver de plus beau à un papa lorsque son fils est footballeur. Mais je ne pense pas que l’émotion sera aussi forte que lors de sa première convocation en équipe nationale. J’ai toujours été un grand supporter des Diables rouges, notamment lors de l’Euro 80, où nous sommes arrivés jusqu’en finale avec Jan Ceulemans, Walter Meeuws, Eric Gerets et tous les autres. Voir mon fils porter ce prestigieux maillot m’a procuré un grand sentiment de fierté. Depuis ses six ans, je lui répète qu’il est indispensable de bien garder les pieds sur terre. Il est en train de grimper une échelle et il est important de bien franchir les échelons l’un après l’autre. S’il s’enflamme, il risque d’en louper un et de devoir tout recommencer. De ce côté, je ne me fais aucun souci car je ne l’ai jamais vu planer, cela ne fait pas partie de son caractère. Il a bien compris que son talent seul ne lui permettrait pas d’y arriver. Travail et envie sont également indispensables" poursuit-t-il.

"Je ne rate pratiquement aucun de ses matches depuis quinze ans. Je savais qu’il avait énormément de qualités. J’ai davantage été étonné par la vitesse à laquelle il a intégré l’équipe première. Lorsqu’ Ariël Jacobs a fait appel à lui, je pensais qu’il s’agissait d’un simple test mais quand je l’ai vu accumuler les minutes de jeu, je me suis dit qu’il avait déjà fait sa place. Ce fut un sacré exploit car s’imposer ainsi à Anderlecht, c’est très compliqué. À son arrivée, il y avait plus de quarante joueurs sous contrat et des garçons comme Losada, Bulykin et Iakovenko devaient se contenter de jouer avec la réserve. L’arrivée de Steven Defour n’est pas étrangère à son éclosion. C’est quelqu’un de très intelligent, capable de jouer rapide- ment et trouver les espaces lorsque le jeu est davantage resserré. Son travail permet à Dennis d’être servi dans de meilleures conditions et de pouvoir accélérer le jeu plus facilement. C’était, par exemple, plus compliqué avec Demy De Zeeuw, qui montait régulièrement dans les seize derniers mètres et occupait, donc, la zone de mon fils. Aujourd’hui, il a trouvé un bon complément en la personne de Steven et les deux sont suffisamment intelligents pour se rendre mutuellement meilleurs" conclut Herman Praet.




anderlecht-online forum