Colin et N'Sakaka, un duo de Troyes !

Lors du stage à La Manga, la Dernière Heure a réuni les 2 défenseurs latéraux français, Fabrice N'Sakala et Maxime Colin pour une interview commune, sur leurs débuts au Parc Astrid et leur avenir en Belgique ou en Ligue 1.


Nous vous en proposons un extrait :

2015 s’annonce-t-il meilleur que 2014 comme le mois de décembre commençait déjà à le laisser penser ? :

Maxime : "Je veux continuer sur le rythme des derniers matches et continuer à m’imposer dans cette équipe. J’ai senti que la confiance du coach à mon égard grandissait et que je marquais des points. Cela dit, je ne suis pas encore un titulaire indiscutable d’Anderlecht. Il ne faut pas aller trop vite. Anthony est bien installé quand même."

Fabrice : "Je ne suis pas encore à 100 % après ma longue absence mais je crois que ça va vite revenir."

Anthony Vanden Borre pour Maxime, Olivier Deschacht pour Fabrice : vous n’avez pas choisi les concurrents les plus simples à déloger en arrivant en Belgique ? :

Maxime: "Je le savais avant de signer. J’ai toujours connu ces situations. Quand j’ai signé pro à Boulogne, j’étais le numéro 3 dans la hiérarchie des arrières droits. Quand j’étais à Troyes, j’étais le numéro 2. Je suis habitué à devoir déloger quelqu’un. Mais bon, Anthony est quand même le meilleur concurrent de ma carrière. C’est quand même quelqu’un qui a fait la Coupe du Monde."

Fabrice : "C’est vrai qu’on vit la même situation, même si moi, mon concurrent joue maintenant à une autre position. Avant que Maxime n’arrive, je l’avais prévenu au téléphone."

Ambitionnez-vous tous les deux de retrouver la Ligue 1 par la grande porte après Anderlecht ? :

Maxime : "Pas plus que ça pour moi. Avant de venir, je jurais que par la Ligue 1 mais je relativise depuis que je suis à Anderlecht. La France, c’est bien mais ce n’est pas toujours l’eldorado. Aujourd’hui, je préfère être à Anderlecht que dans énormément de clubs de L1 ."

Fabrice : "Dans le passé, j’ai eu des contacts avec Lille, Lyon et Marseille mais il n’y a jamais eu d’accord. À cette époque, la Ligue 1 était vraiment mon ambition mais je n’ai aucun regret d’être venu en Belgique. Pourtant, tu repars de zéro ici. Personne ne me connaissait. Quand je suis arrivé pour la première fois, les gens de l’accueil croyaient que j’étais de la Réserve." (rires)

Anderlecht se situerait où en Ligue 1 ?

Fabrice : "Je pense qu’on se battrait pour l’Europe, malgré la jeunesse de l’équipe."

Maxime : "La preuve avec ce qu’on a montré en Ligue des Champions. On a tenu tête à des grands alors que les clubs français n’ont pas tous brillé en Europe cette saison."