Colin : " Je suis arrivé sur la pointe des pieds "

JEUDI, 8 JANVIER 2015, 08:15 - demoniaccrow
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Maxime Colin commence a trouvé ses marques dans le groupe, ses dernières prestations ont montré que son adaptation commencer à se voir sur le terrain. Il devient un sérieux concurrent pour le poste de back droit.


"Je connaissais la réputation d’Anthony. Il venait quand même de disputer la Coupe du Monde. Mais j’avais l’habitude. Quand je suis arrivé à Boulogne, j’étais le troisième arrière latéral droit du groupe. À Troyes, le deuxième. Mais je suis toujours parvenu à déloger mes concurrents. Ici, c’est du costaud. Je n’ai jamais eu un rival de la trempe d’Anthony" déclare le back droit mauve.

"La fameuse malédiction des joueurs français à Anderlecht, je n’en avais jamais entendu parler. On m’en a juste touché un mot quand je suis arrivé en Belgique. J’étais toujours en contacts avec Fabrice N’Sakala. Et j’avoue que sa situation me faisait réfléchir. Je voyais bien qu’il se sentait bien en Belgique. J’ai cogité pendant quasiment un an avant de faire mon choix, car je savais que des scouts d’Anderlecht suivaient régulièrement Troyes" ajoute-t-il.

"Je pouvais signer dans des club Français mais dans des clubs du ventre mou, voire du bas de classement. J’aurais effectivement pu rester jusqu’à la fin de mon contrat et ensuite partir gratuitement dans un autre club français. Mais aujourd’hui, je peux vous dire que je ne troquerais pas mon maillot d’Anderlecht pour celui de la moitié des clubs de Ligue 1. J’ai eu la chance de disputer la Coupe du Monde des -20 ans. Mais, pour parvenir à porter l’équipement des Bleus, il faut encore franchir plusieurs étapes. C’est le rêve de tout gamin qui débute le football en France, mais je peux vous assurer que ça ne m’empêche pas de dormir" poursuit-t-il.

"C’est vrai que j’ai bien terminé l’année 2014. De là à dire que je me sens désormais dans la peau d’un titulaire, il ne faut pas aller trop vite en besogne. Même si j’ai fait de bons matches, Anthony est quand même bien installé. Le plus important, c’est que je sois bien physiquement et que je confirme sur la durée et face à des adversaires encore meilleurs. J’ai eu besoin de temps. Je suis arrivé alors que l’équipe était déjà partie en stage et que tout était bien installé. Ce n’était pas évident, vu que personne ne me connaissait en Belgique. Je suis bien conscient que mon nom ne disait rien à personne. Je n’avais pas une réputation assez importante que pour pouvoir prétendre à quoi que ce soit. Pour parvenir à avoir mon mot à dire, j’ai dû être patient et beaucoup travailler. Je suis arrivé sur la pointe des pieds" conclut le joueur.




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