N’Sakala : " Le championnat Belge a un bon niveau "

JEUDI, 8 JANVIER 2015, 07:49 - demoniaccrow
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Fabrice N’Sakala est arrivé à Anderlecht en sachant que plusieurs de ses compatriotes ne s’étaient pas imposés comme titulaire à Anderlecht. Cela n’a pas effrayé le joueur qui pense avoir fait le bon choix pour sa carrière.


"On m’avait pourtant prévenu que quelques Français s’étaient pris le mur à Anderlecht avant moi. Quand tu pars à l’étranger, peu importe où tu vas, c’est toujours compliqué. Les gens ne comprenaient pas ce que j’allais faire en Belgique. Mais je crois qu’ils se rendent désormais compte que le championnat belge est d’un très bon niveau. En Ligue 1, Anderlecht jouerait sans problème pour une place européenne. Récemment, j’ai d’ailleurs dit à Jordan Ferri de Lyon que nous étions parfaitement capables de les battre. Les journalistes français me questionnent de temps en temps sur la différence de niveau, ça les intrigue" déclare le back gauche mauve.

"J’ai eu des contacts et pas des moindres, puisqu’il était question de Lille, de Lyon et même de Marseille. Mais la situation était compliquée, et j’ai opté pour Anderlecht. Les gens m’ont alors bien fait comprendre que, même si j’étais dans le collimateur de plusieurs grands clubs hexagonaux, personne ne me connaissait en Belgique. Et ils avaient raison. Au début, quand j’arrivais à la réception du club à Neerpede, j’avais parfois l’impression d’être un joueur de l’équipe réserve. Mais tout ça ne m’a pas fait peur et je n’ai jamais regretté mon choix. La Ligue 1, je n’en fais pas une fixation" ajoute-t-il.

"J’aurais déjà pu aller à la CAN. Chancel Mbemba et Dieumerci Mbokani ont tenté de me convaincre, en m’expliquant qu’il leur manque quelqu’un à ma place. Mais de toute façon, je ne comptais pas encore y aller en n’étant pas à 100 %. Mais je ne ferme pas la porte, ça reste une sérieuse option. Je me sens à la fois Français et Congolais. Je parle d’ailleurs parfaitement le lingala, puisque c’est la langue usuelle de ma maman. Jouer pour le Congo, ce serait rendre un bel hommage à ma grand-mère. Certains anciens coéquipiers chez les Bleuets ne comprennent pas mon choix, et m’encouragent à m’accrocher à l’espoir d’un jour évoluer en équipe de France. Mais je leur ai dit que ce n’est pas parce qu’on est potes qu’on devait toujours jouer ensemble" poursuit-t-il.

"Avec Steven Defour, on vient de traverser quelques épreuves difficiles et nous nous sommes soutenus mutuellement. Il n’aime juste pas quand je chante ou je joue de la guitare. Mais il ne doit pas faire le malin, car je peux vous assurer qu’il chante également sous la douche" conclut le joueur.




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