Acheampong à Anderlecht grâce à Preko

Quand Anderlecht est allé chercher Acheampong en Thailande, le joueur fut encouragé a signé en faveur des mauves par un ancien de la maison mauve en la personne de Yaw Preko.


Yaw Preko a en effet conseillé à Acheampong de signer en faveur d’Anderlecht, Preko était à cette époque l’entraîneur de Acheampong en équipe nationale U21 du Ghana.

"Jouer en Europe, c’était son rêve depuis toujours. Surtout après qu’il se soit révélé en Turquie lors de la Coupe du Monde des -20 ans. C’est là que tout s’était emballé pour lui. Il avait été une des révélations du tournoi. Il avait d’ailleurs marqué un but dans le stade de Galatasaray, où il est retourné récemment en Ligue des Champions. Quand Anderlecht est venu à frapper à sa porte, je l’ai évidemment encouragé à accepter. On en a beaucoup discuté lors de ses venues en sélection, car il voulait être certain d’effectuer le bon choix. Comme je gardais d’excellents souvenirs de mon passage au RSCA, je l’ai conseillé. Les supporters y étaient fabuleux et m’adoraient" déclare Preko.

"Pour moi, Frank avait parfaitement le style de la maison mauve. Il était grand temps que le drapeau ghanéen flotte à nouveau au-dessus du stade Constant Vanden Stock. Aujourd’hui, il fait la fierté de notre pays. Anderlecht, c’est un club qui était fait pour lui, je le lui ai dit. Avec sa pointe de vitesse et sa technique, je savais qu’il allait faire fureur en Belgique. Pourtant, au moment où moi je suis arrivé, votre championnat n’avait pas l’habitude de tels joueurs. Je revois encore Olivier Doll me dire : toi, tu cours de trop. Hé, mais j’avais de la technique aussi hein ! Les gens se souviennent de moi comme de quelqu’un qui allait très vite, mais j’étais quand même plus que ça"ajoute l’ancien mauve.

"J’ai toujours eu pleine confiance en ses capacités. De plus, il a une excellente mentalité. Depuis qu’il est en Belgique, il a énormément bossé pour élargir la palette de son jeu. Avec les espoirs, il avait déjà joué cette place de Back gauche. Mais c’est vrai qu’il y a quelques années, je n’y aurais pas trop cru. Frank avait tendance à trop souvent délaisser ses tâches défensives. Il était fort sur son flanc, mais pas assez actif en phase de récupération. On lui a beaucoup fait travailler cet aspect de son jeu. Aujourd’hui, c’est Anderlecht qui en récolte les fruits. Croyez moi, il n’a pas fini de vous surprendre" poursuit-t-il.

"Je crois qu’il ne se pose pas trop la question d’un départ pour le moment, d’autant qu’Anderlecht a besoin de lui. Désormais, il a l’avantage de la polyvalence. C’est une corde de plus à son arc. Mais tout peut évidemment aller très vite, surtout si un club propose beaucoup d’argent. Souvenez-vous de Celestine Babayaro. Il n’avait joué qu’une seule saison en équipe première d’Anderlecht, quand Chelsea était venu le chercher. Il avait été tellement bon dès le début que c’était inévitable. Et Constant Vanden Stock, qui était encore président à l’époque, avait été grand prince en le laissant partir. Depuis cette époque, le football a beaucoup évolué. Ce n’est quasiment plus que du business. Quand la direction d’Anderlecht recevra une offre pour Frank, il ne faudra pas trop tenter de le retenir. Et où qu’il aille, je sais qu’il réussira. Il pourrait convenir à beaucoup de grands championnats européens. Il est encore jeune et sa marge de progression est énorme. Il apprend et évolue tous les jours. Pour lui, le ciel est la seule limite" conclut l’ancien avant mauve.