Les humeurs du Bomber. Après la souffrance, la délivrance!

LUNDI, 11 AVRIL 2022, 01:29 - Bomber
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OPINIONS Ca y est ! C'est fait !
« On » est dans les playoffs pour le titre et c'est franchement mérité, mais bon Dieu, que ce fut dur et stressant.
 

Je n'ai jamais été un grand optimiste et j'imagine souvent le pire scénario avant une rencontre importante. Histoire sans doute, de manière inconsciente, de tenter d'atténuer la déception si les choses tournent mal.
Pourtant, après la démonstration de dimanche dernier face aux Carolos de l'autre Sporting, j'étais extrêmement confiant avant l'ultime journée de la phase classique du championnat.

Les premières minutes allaient clairement me donner tort. Anderlecht en avait plein les pieds, subissait les assauts des Courtraisiens sans être à même d'offrir une réplique digne de ce nom.
La défense flottait, l'entrejeu était dépassé et les attaquants n'en touchaient pas une.
Plus précisément, ils étaient viscéralement incapables de reproduire leur prestation cinq étoiles de la semaine passée à l'image d'un Zirkzee qui ratait tout ce qu'il entreprenait.
Au quart d'heure de jeu, il n'y aurait strictement rien eu à dire si Courtrai avait mené 2-0.
Était-ce une raison suffisante pour offrir un penalty aux Flandriens ? Certainement pas, mais c'est néanmoins le moment choisi par le VAR pour inviter monsieur Boterberg à revoir l'intervention de Hoedt sur Messaoudi dans le rectangle.
Dès cet instant, la décision qu'allait prendre le referee ne faisait plus l'ombre d'un doute.

Faute ou pas faute ?
Pour moi, c'est l'attaquant qui vient heurter la jambe de notre défenseur et donc, il n'y avait pas lieu de siffler.
Aurais-je eu le même point de vue si la phase s'était déroulée dans le rectangle adverse ?
Probablement pas parce que j'ai beau m'efforcer de vouloir analyser les faits avec un maximum d'objectivité, je suis un supporter et que je le veuille ou non, cela influence ma vision des événements.
J'en profite pour faire la distinction entre manque d'objectivité et mauvaise foi.
Dire qu'en mon âme et conscience, il n'y avait pas faute manque peut-être d'objectivité (à vous d'en juger), mais je le pense sincèrement et ce n'est donc pas de la mauvaise foi.

Bref, à 1-0, « on » n'en menait pas large et « on » se disait que nous allions vivre le scénario catastrophe.
Heureusement, Zirkzee ne manquait pas sa première occasion d'égaliser, mais ce n'était pas suffisant pour atteindre l'objectif des playoffs 1.
La deuxième période débutait nettement mieux que la première et le score passa à 1-3 en 4 minutes grâce à une ouverture lumineuse de Refaelof pour Kouame qui offrit le ballon à Ait El Hadj et à une passe rageuse de Zirkzee pour le même Kouame qui fit preuve de sang-froid et de maitrise technique pour inscrire le troisième but.
C'était donc « in the pocket » ? Eh bien non, puisque Reynolds permettait à son équipe de réduire la différence grâce à la mansuétude de Hoedt et Murillo qui lui laissèrent l'espace de l'Avenue Louise pour aller battre Van Crom.
La fin du match fut particulièrement stressante; je voyais vraiment le 3-3 tomber de nulle part et permettre à Gand de nous souffler la quatrième place grâce à une victoire supplémentaire.
Finalement tout fut bien qui finit bien. Les Mauves s'imposait, mais moi, j'étais plus crevé que si j'avais été sur le terrain.

And now, ladies and gentlemen, the Cup final !
Sommes-nous favoris ?
Honnêtement, je pense que c'est su 50/50 !
Le classement final de la phase classique constituera-t-il un adjuvant moral ?
Je ne le pense pas et, au contraire, les Gantois auront un esprit de revanche et joueront le couteau entre les dents.
On le sait, ce genre de rencontre se joue souvent sur des détails, mais ce qui m'inquiète, c'est l'état de santé de nos blessés.
On a pu constater ce dimanche combien Ashimeru et Verschaeren sont importants dans l'effectif. Leurs remplaçants n'ont pas démérité, mais c'est moins tranchant.
Quant à Sergio Gomes, son absence constituerait une immense perte. Pas tellement sur le plan défensif où Mykhailichenko peut faire le job, mais au niveau offensif, il est irremplaçable dans l'effectif actuel.

Pour conclure, j'ai une pensée émue pour notre Vincent Kompany.
Arrivé en héros, il est devenu le bouc émissaire de beaucoup de fans qui ont vu en lui le responsable de tous les maux anderlechtois.
La sauce a mis du temps à prendre et je me suis moi-même montré très (trop ?) critique à un certain moment, mais j'ai toujours exprimé qu'il devrait être jugé sur les résultats.
Le premier pallier est atteint, mais on a encore pu constater hier à quel point l'atteinte d'un objectif peut être aléatoire.
Si Vincent mène ses hommes à la victoire le 18 avril, nul doute que les plus critiques - mis à part quelques irréductibles – verront en lui le héros qui aura permis au RSCA de regagner un trophée et qu'ils reconnaîtront en lui l'homme de la situation.





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