L’École des Fans - La prestation des Mauves sous la loupe de Kargamel

LUNDI, 27 SEPTEMBRE 2021, 08:48 - kargamel
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OPINIONS Kargamel vous propose ses cotations sans complaisance pour le match KV Ostende - RSCA  de ce 26/09/2021. N'hésitez pas à les commenter et à nous transmettre les vôtres en cliquant sur « Juge l'équipe » dans la rubrique « Equipe » !

5,5. Van Crombrugge : Le positionnement et le manque de détente d'Hendrik sur le premier but posent question. Van Crom tarde à retrouver son meilleur niveau et à être aussi décisif qu'il l'était avant sa blessure. Il doit toutefois être crédité d'une bonne 2me période au cours de laquelle il réalise 2 très bonnes interventions.

4. Hoedt : Si le défenseur central hollandais avait rassuré contre Gand, il a replongé dans ses travers à Ostende. Défense loin de l'homme et à reculons devant Gueye sans fermer la possibilité de tir sur le 1er but et battu dans les airs avec beaucoup de facilité sur le 2me. Si Anderlecht est rentré avec 2 buts dans le coco à la pause, Wesley est loin d'y être étranger.

4,5. Murillo : Catastrophique contre les buffalos jeudi dernier, Amir avait sans doute à cœur de remettre les pendules à l'heure panaméenne. Force est de constater que le décalage avec les attentes reste conséquent. Les approximations techniques auxquelles il ne nous avait pas habitués se sont une nouvelle fois répétées. Son positionnement sur le premier but pose aussi question. Que faisait-il encore dans la moitié de terrain Ostendais ?

6,5. Gomez : Pas toujours heureux dans sa dernière passe, il a mis une misère noire au flanc droit ostendais en deuxième période avec une débauche d'énergie colossale. Son assist en mode précision diabolique à destination de Raman était un caviar exquis.

6,5. Harwood-Bellis :  Le jeune British n'est pas non plus tout blanc sur le premier but où il se fait rouler trop facilement dans la farine par Ambrose. S'il a connu quelques déchets dans son passing, il a aussi délivré une ouverture décisive à l'intention de Zirkzee. Sans être brillant, il était le meilleur défenseur mauve hier.

6. Cullen : L'Irlandais a comme toujours travaillé pour le collectif sans ménager sa peine. Très utile en perte de balle où sa mobilité et son engagement font énormément de bien. Il est par contre beaucoup moins inspiré en possession.

5. Olsson : Le Suédois est à la recherche de sa meilleure forme. Sur le premier but, il laisse filer passivement Gueye sous ses yeux alors que Murillo est sorti outrageusement. Moins actif que Cullen à la reconquête du cuir et pas assez présent dans la construction. Sa classe transparaît pourtant de temps à autre. Son association avec Cullen est-elle la meilleure combinaison possible ?

4,5. Amuzu : Du Ciske dans toute sa splendeur. Beaucoup d'activité et de vitesse avec à l'arrivée, une efficacité proche de zéro. La pépite à haute teneur en expected goal délivrée par notre Soulier d'or, aurait dû permettre au Sporting de faire fortune. Il a malheureusement botté exactement là où Hubert l'attendait. Par la suite, le nombre de centres qu'il a adressés sans jamais trouver de destinataire ont une fois de plus été légion.

7. Refaelov : Le service 24 carats adressé à Amuzu avec son extérieur du gauche aurait dû être comptabilisé comme assist. Son but annulé est une autre de ces situations où l'utilisation de la VAR confine au ridicule. L'exécution de Réfa était parfaite. Dans tous les bons coups, Lior a indéniablement le style de la maison. Dommage qu'il ait 35 balais. Dommage que je ne les ai plus.

6. Kouamé : Remuant en première période où son engagement était bien plus palpable que celle de son compère d'attaque Zirkzee. Aurait pu et dû inscrire un but. Son exclusion après la pause, sans être scandaleuse, était quand même bien sévère.

8,5 Zirkzee : Ses allures nonchalantes en irriteront sans doute encore plus d'un mais sa classe naturelle, elle, devrait par contre, faire l'unanimité. Un poteau, une barre et quelques saves haut en couleurs d'Hubert l'auront empêché d'être le héros du jour. Joshua a toutefois réussi méritoirement à planter une tulipe dans le sable ostendais. Il aurait vraiment eu de quoi déprimer s'il en avait été autrement. A régalé par des gestes techniques rarissimes en Jupiler League. Prestation 3 étoiles de notre Gullit 2.0

6,5 Raman : A tout donné comme toujours dès son entrée sur la pelouse. Une occasion galvaudée et une magistralement transformée. Il est monté pour apporter un plus et changer le cours des choses. Benito a accompli sa mission.

NC Ashimeru : A indéniablement apporté du peps dès son entrée au jeu. Sa capacité à perforer les défenses est une qualité rare dans le groupe qui mériterait sans doute d'être davantage exploitée.

NC Magallan :

NC Verschaeren : 
Bien monté. Sans doute trop tard pour être déterminant.
 
Terrain : Très Bon

Arbitrage de L.D'Hondt : Mitigé car pas toujours conséquent. Si le réf s'est montré intransigeant en accordant une rouge à Kouamé pour un pied, il est vrai un peu haut mais sans aucune intensité, il s‘est aussi montré d'une clémence incompréhensible avec Tanghe quand il a séché Gomez peu avant le repos. Le côtier aurait dû voir jaune, ce qui l'aurait davantage mis en difficulté par la suite. En outre, que Capon ait pu terminer la rencontre sans être averti est aussi inexplicable.

VAR : L'annulation du but pour quelques prétendus millimètres alors que l'équipement, non équipé des fonctionnalités 3D, ne permet pas de statuer à cette précision, est grotesque. Étant donné le temps qu'il a fallu aux coupeurs de cheveux en 4 pour accoucher d'une décision, on ne peut que conclure à l'existence d'un doute sérieux. Bon sens, où es-tu ?

Hommes du match : Zirkzee. Si Gueye a pesé de tout son poids sur la rencontre, Zirkzee l'a lui, éclaboussée de toute sa classe. Il aurait bien mérité un bouquet de roses plutôt qu'une seule.

7 Kompany :

La sélection initiale comportait quelques changements par rapport à la piètre prestation contre les Gantois.
El Hadj, peu à son affaire jeudi dernier, s'était fait porter pâle et était remplacé par Amuzu.  
En outre, si de nombreux observateurs se réjouissaient de la présence simultanée de Kouamé et Zirkzee, d'autres pointaient la mise à l'écart de Verschaeren, pourtant auteur de prestations plus qu'honorables ces derniers temps.

Ainsi, le Sporting débutait la rencontre à la côte avec un seul Neerpedien (Ciske) et 3 prêts secs. Chacun appréciera selon ses critères.

Le Sporting prit d'emblée la rencontre à son compte et Amuzu aurait dû placer les mauves sur les rails de la victoire. 

Au lieu de cela, une foultitude d'erreurs allait permettre à Gueye de rappeler à certains supporters mauves qu'ils avaient un temps pensé à lui pour garnir l'attaque mauve.
Anderlecht avait foiré son début de match. Manquer les occasions devant et dans le même temps, offrir des cadeaux derrière constituent rarement les meilleurs ingrédients d'une bonne recette.

Pire, alors que la domination du Sporting persistait, Ostende profitait une nouvelle fois de l'apathie bruxelloise sur corner pour enfoncer le clou.

Le Sporting jouait pourtant un football plaisant et se créait des possibilités sans pratiquement discontinuer.
Hubert, dans un bon jour, sortait tout ce qui pouvait l'être et quand il ne le pouvait pas, c'est la VAR ou son armature qui s'en chargeait au grand dam de Refaelov et Zirkzee, ce dernier ayant tâté du bois à 2 reprises. Comme quoi, cela ne porte pas toujours chance.

Le Sporting rejoignait ainsi le vestiaire avec un 2-0 bien tassé. En toute objectivité, même s'ils avaient été d'une inconsistance coupable défensivement, les mauves auraient bien mérité d'être aux commandes au marquoir.
Mais, que voulez-vous ?  C'est le football et il y a des jours où le vent, quand il tourne dans le mauvais sens, peut transformer quelques grains de sable en dunes infranchissables.

Au retour des citrons, l'embarcation mauve faillit sombrer corps et âmes lorsque Kouamé fut invité prématurément à se rapprocher de la digue.

A cet instant beaucoup pensèrent que les carottes étaient cuites et que le bon vieux stoemp bruxellois n'aurait pas la préséance sur la sole ostendaise.
Gastronomiquement, on peut tout à fait le comprendre. Footballistiquement, c'est plutôt indigeste pour l'estomac sensible des supporters mauves.

Pourtant, le Sporting s'octroya 3 nouvelles occasions en 10 minutes et maintenait son emprise quasi-totale sur le jeu.
Le match était spectaculaire et était loin d'avoir livré tous ses enseignements.
Zirkzee nous gratifiait d'un one-man-show que même Arno aurait apprécié.
Putain, c'était vachement bien !

A 1-2, le Sporting redoublait d'effort et si d'un côté, Van Crom maintenait bien l'équipe à flot en intervenant à propos, Raman sur sa deuxième tentative, rendait aux anderlechtois ce qu'ils méritaient largement.

Le croupier du Casino ostendais restituait, rubis sur l'ongle, tout ce que le flambeur bruxellois avait laissé sur son tapis vert.
Le braquage final n'était pas loin et il s'en est vraiment fallu de peu qu'Ashimeru réalise le bon coup.

Le Sporting avait livré une bien belle rencontre. On s'était réellement bien amusé en suivant ce match tout en intensité et suspens.

Quant au résultat final, pour qu'il soit meilleur, il aurait fallu davantage de rigueur défensive ou davantage d'efficacité en zone de conclusion. Une tendance hélas persistante dans le chef de nos troupes.

Reconnaissons toutefois qu'avec juste un poil de réussite supplémentaire, l'affaire aurait été entendue et nous serions vraisemblablement gonflés à bloc à la veille d'affronter les blauw en zwart.

Les joueurs appelés par VK en cours de rencontre avaient contribué à inverser la tendance.
Tout au plus, votre serviteur reste-t-il interpelé par le faible temps de jeu accordé à Verschaeren mais j'imagine que le coach à ses raisons...

La bouteille à la mer est au bout du compte à moitié vide.
2 sur 6, cela reste en effet un bilan peu glorieux et peu adapté aux objectifs du Sporting qui confirme, une fois de plus, son incapacité chronique à pouvoir profiter des faux pas de ses adversaires.

La bouteille est aussi à moitié pleine car le Sporting n'a pas perdu. Il est revenu à 10 contre 11 d'une situation pratiquement désespérée. Il n'a jamais baissé pavillon et s'est rebellé avec opiniâtreté en dépit d'évènements défavorables.

Autre point positif, le spectacle, trop rare ces derniers temps, avait été au rendez-vous et comme le disait Souchon, c'est déjà ça.

Espérons que cette cure d'iode côtière nous soit profitable et porteuse de fruits (de mer ?) à l'heure d'affronter les gazelles actives sur les prairies d'Europe cette semaine.

Qu'elle soit bruxelloise ou brugeoise, il ne sera en effet pas question de faire dans la dentelle dimanche prochain au risque de voir les brugeois mettre les voiles et prendre le large.
 
COYM
 
 
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