Flash du Bomber. Alexandre le calamiteux!

LUNDI, 24 MAI 2021, 17:03 - Bomber
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OPINIONS

Qui se souvient d'Alexandre le bienheureux, cette comédie d'Yves Robert, sortie en 1968, dans laquelle Philippe Noiret incarne un personnage qui décide de passer la vie couché dans son lit suite au décès de sa femme ?
Le réalisateur est décédé en 2002 alors que l'extraordinaire acteur nous a quitté en 2006.



Pourquoi donc évoquer ce film qui a plus d'un demi-siècle et quel rapport avec le foot ?
Alexandre Boucaut, voilà le chainon manquant entre le cinéma et la Jupiler Pro League !

Je reviendrai plus tard dans une Humeur sur la saison 2020/2021 du Sporting, mais je souhaitais rendre un hommage appuyé à celui qui causa chaque fois que l'opportunité se présentait à lui la perte du Sporting.
Le titre d'Alexandre le bienheureux m'est spontanément venu à l'esprit, encore fallait-il le pasticher afin d'évoquer ce géant de l'arbitrage belge.

Alexandre le prétentieux : pas mal, mais l'on peut être prétentieux tout en étant professionnel et efficient.

Alexandre le vaniteux : plus péjoratif que prétentieux, mais le terme ne me convainc pas vraiment.

Alexandre le footeux : ah non, un footeux est un passionné de foot, pas un arbitre incompétent.

Alexandre le footix : intéressant, mais cela ne rime pas avec bienheureux.

Alexandre le scrogneugneu : pas terrible.

Alexandre le mafieux : excessif, restons de bon aloi.

Alexandre le vigoureux : laissez-moi rire !

Alexandre le crapuleux : ne tombons pas dans la démesure ni la grossièreté.

Alexandre le foireux : il y a de cela, mais on peut trouver mieux.

Alexandre le sentencieux : elle me plait bien celle-là, mais il faudrait trouver un adjectif cumulant les notions de foireux et sentencieux.

ALEXANDRE LE CALAMITEUX : Eureka se serait écrié Archimède à ma place !

Calamiteux ! Voilà un qualificatif qui colle bien à la personnalité de celui n'osa pas mettre prématurément terme à une rencontre à Sclessin où certains olibrius locaux avaient trouvé judicieux de mettre le feu au stade. Pour mémoire, le Standard l'emporta in fine 2-1 après avoir été mené 0-1.
Boucaut, toujours lui, renvoya Steven Defour prématurément aux vestiaires alors que la partie se déroulait sous la bannière de la honte arborée précisément à l'encontre de Defour. En prenant cette décision, Boucaut afficha clairement son absence totale de psychologie.
Sans atteindre les firmaments de l'injustice, d'autres décisions nous furent défavorables depuis lors.
Et puis, hier soir, l'exclusion de Miazga après 13 minutes de jeu constitua le point d'orgue d'une œuvre malheureusement encore inachevée.

Je peux comprendre que Boucaut ait sifflé, mais brandir la carte rouge ne s'imposait pas même si certains m'ont fait observer que s'il sifflait, ce devait être rouge. On touche là à une dérive de l'arbitrage.
Les instances ont voulu tout codifier, mais une action de football n'est pas comparable à un excès de vitesse. Les grands arbitres d'autrefois bénéficiaient d'une marge de manœuvre laissant la place à l'interprétation et il est stupide d'avoir voulu établir des équations qui ne permettent plus aux refs de « sentir » comment ils doivent sanctionner une phase.

T'inquiète pas Alexandre, tu n'es pas concerné, j'évoquais les « grands arbitres » !

 

 





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