Les humeurs du Bomber. Quand le cœur n'y est plus !

OPINIONS

Croyez-moi, autant j'ai pu prendre si souvent plaisir à taper mes « humeurs » sur le clavier afin de les partager avec vous, autant l'envie n'y est pas ce soir et je n'écris que pour faire plaisir à ceux qui attendent cette chronique.

Lorsque, ces derniers temps, j'ai invoqué un arbitrage régulièrement défavorable et une malchance qui nous colle aux basques, certains m'ont fait observer que le « grand « Anderlecht » était autrefois capable de gagner en faisant fi de ces contrariétés.
Il est amusant de constater que ce sont parfois les mêmes qui me reprochent de vivre dans le passé en rappelant fréquemment les exploits de Robby Rensenbrink ou de Juan Lozano.

Ceux qui estiment qu'il est indigne d'invoquer toute excuse pour expliquer une contre-performance du Sporting considéreront vraisemblablement qu'il est tout aussi inacceptable de faire allusion au jeu produit par les Buffalos ce dimanche soir.
Et pourtant ! Pourtant, à l'instar de Waasland et de Mouscron qui avaient placé trois bus devant leur but, Gand est venu bétonner au Loto Park.
Est-ce légitime ? Certains diront que tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins et que les Gantois n'ont pas joué méchamment.
Comme vous pouvez le deviner, ce n'est pas mon point de vue. Si je peux comprendre cette option de la part d'entraîneurs de clubs qui luttent corps et âme pour leur maintien, comment l'accepter d'un coach qui a toujours prôné un football spectaculaire dont l'équipe a un besoin impératif de points si elle veut conserver une maigre chance d'être européenne la saison prochaine ?
En réalité, je pense qu'Hein Vanhaezebroeck ne voulait surtout pas perdre cette rencontre face au club qu'il estime l'avoir humilié. Dès lors, c'est la bétonneuse qui fut actionnée afin de pouvoir obtenir cet objectif en se disant que si d'aventure, la Gantoise pouvait réaliser le hold up parfait, ce ne serait que tout bénéfice.

Non, rassurez-vous, le fait que je déplore la tactique déployée par ce cher Ketchup ne m'empêche pas de constater cette incapacité chronique dans le chef de nos mauves à marquer un but.
Cela en devient carrément pathétique, mais le plus fou réside dans le fait que tout est encore possible dans ce championnat dont René Magritte aurait probablement dit « ceci n'est pas la Jupiler league » !
La tension est totalement palpable chez les supporters et force est de constater que la confiance initialement inébranlable en Vincent Kompany commence à se réduire comme une peau de chagrin. Espérons que Genk jouera au football le weekend prochain, cela devrait mieux convenir à notre effectif.
Quoi que !!!!!