Davignon: "Nous avons un accord"

INTERVIEWS Hier, les actionnaires du RSC Anderlecht ont trouvé un accord sur un premier effort financier, qui assure la licence du Sporting , explique Etienne Davignon. Les discussions sur un plan de relance entre Marc Coucke et les actionnaires minoritaires ont traîné en longueur, mais une solution se dessine lentement.

"Nous avons un accord", a déclaré Etienne Davignon, l'un des actionnaires minoritaires, à propos de la réunion du conseil d'administration qui a eu lieu hier. "Nous allons faire un effort financier commun, qui sera réparti à parts égales entre les actionnaires. Nous nous conformerons aux exigences de la fédération, tout est en ordre. La licence est assurée. Nous l'aurons bientôt."

Pas d'investisseurs étrangers !

Pour ce premier pas dans la bonne direction, Anderlecht n'a pas besoin d'aide extérieure. "Il n'y aura pas de nouveaux investisseurs", souligne M. Davignon,qui a été l'actionnaire B le plus constructif avec Michael Verschueren. "Il n'est pas exclu que cela change dans les prochaines années, mais ce n'est pas non plus une certitude".

Plan de relance

Un plan de relance de 70 millions d'euros est déjà sur la table au Lotto Park depuis l'année dernière. Il comprend une augmentation de capital. Cela n'arrivera pas encore - selon Davignon, l'accord d'hier soir devrait sortir Anderlecht des problèmes à court terme  - mais toutes les parties resteront en discussion. Des interventions supplémentaires du plan de relance seront nécessaires, si Anderlecht veut tranquillement construire l'avenir.

Les supporters peuvent espérer qu'Anderlecht sorte de cette crise. Malgré tout, la prudence est de mise : Anderlecht ne peut plus à l'avenir se permettre de jeter l'argent par les fenêtres.