Patrick Lefevere: "J'ai été choqué par les réactions négatives".

INTERVIEWS Patrick Lefevere est un membre indépendant du conseil d'administration d'Anderlecht depuis un an, mais il n'y a pas encore pris beaucoup de plaisir. "J'ai été séduit par Marc Coucke et Wouter Vandenhaute", dit-il. "J'ai été choqué par les réactions des gens. Cette nouvelle a été reçue de manière très négative, très différente du monde du cyclisme".
 

"Apparemment, vous êtes soit bleu, soit mauve, soit rouge, mais jamais seulement "football". Oui, je suis souvent allé à Anderlecht, mais c'était surtout parce que j'admirais le travail de Michel Verschueren, avec les loges et les VIP entre autres. J'ai pensé : peut-être pourrais-je en utiliser une partie pour le vélo ? Mais plus tard, je suis également allé au Club, à Gand, .... Partout en fait".

Une année compliquée à cause du Covid-19

Ses débuts à Anderlecht n'ont pas été un succès à cause de Coronavirus. "Je voulais surtout voir comment les choses se passaient là-bas et, par exemple, apporter l'esprit "Wolfpack" au RSCA. Mais je n'ai pas encore pu le faire. J'ai rencontré Kompany une fois et pour le reste, je n'ai vu personne".

Lefevere suit de près les performances d'Anderlecht. Il compare leur situation avec quelques métaphores de la course. "ils sont dans la bonne échappée, mais chaque fois ils sont rattrapés juste avant l'arrivée."

Une participation nécessaire à l'Europa League 

"Kompany a été amené en grande pompe, mais doit sauver la saison avec de jeunes joueurs. C'est comme s'ils avaient manqué le premier objectif et qu'il est difficile de s'en remettre. Espérons qu'ils parviendront à se qualifier pour une Coupe d'Europe afin de collecter un peu plus d'argent. Sinon, ce sera très difficile".

"J'ai toujours dit que la panique est mauvaise conseillère, mais vous pouvez sentir le stress augmenter. Anderlecht est toujours jugé sur le passé, qui n'existe plus. Mais Rome et Paris n'ont pas été construits en un jour non plus".