Les humeurs du Bomber. On a perdu!

OPINIONS« On a gagné » !
C’était le titre de mon humeur suite à la belle victoire contre Genk.
Une semaine plus tard, « on a perdus », essentiellement avec la complicité de Lawrence Visser et de Mustapha Bundu, mais aussi, dans une moindre mesure, de Timon Wellenreuther et de Vincent Kompany.
 

Quelques secondes avant le but carolo, j’avais pris la décision de ne rien publier par rapport à cette rencontre fermée et tactique.
Seule une victoire in extremis des mauves aurait pu me faire changer d’avis, mais il était clair qu’elle ne viendrait pas.
A quoi bon disserter sur un match où aucune équipe n’avait démérité et où les adversaires avaient mouillé leur maillot davantage pour ne pas perdre que pour gagner.
J’aurais pu m’insurger contre la mansuétude de monsieur Visser envers Guillaume Gillet qui a pu commettre autant de fautes qu’il le voulait sans recevoir le moindre avertissement ou rejoindre l’avis de Marc Delire (une fois n’est pas coutume) qui estimait que la faute de Willems sur Amuzu était « crapuleuse » et aurait mérité l’exclusion, mais cela en valait-il la peine ?
Et puis ! Et puis survint la 92ème minute de jeu, moment où tout a basculé !

Pourquoi avoir stigmatisé l’arbitre, deux joueurs anderlechtois et le coach dès l’accroche de cette chronique ?
Parce que selon moi, ce sont les principaux responsables de cette fin hitchcockienne.
En ne sifflant pas une faute de Teodorczyk « grosse comme une maison », mais en sanctionnant par contre Sardella, Lawrence Visser a commis une énorme faute professionnelle très lourde de conséquences. C’est tout simplement indigne d’un arbitre de première division. Et comme les imbéciles ou les malhonnêtes sont toujours les derniers à l’admettre, il a aggravé son cas en brandissant la carte rouge à Nicolas Frutos – un garçon qui a toujours fait preuve d’un fairplay exemplaire - pour rouspétances.

Mustapha Bundu a, quant à lui, été fidèle à ce qu’il a montré depuis son transfert, RIEN de bon.
Ces prouesses se limitent à de mauvais contrôles, de mauvais choix, des courses non productives et un manque d’engagement consternants.
Malheureusement, contrairement à Tau, Nmecha, Miazga ou Mukairu, Bundu a bel et bien été acheté par le club et non prêté.

Mes sentiments envers Timon Wellenreuther et Vincent Kompany n’ont rien à voir avec la colère que j’éprouve toujours vis-à-vis de Visser et de Bundu plus de douze heures après la fin du match.
Notre portier a signé un match correct et il n’a probablement pas bien vu venir le ballon vu le nombre de joueurs qui étaient devant lui. De plus, sa blessure encourue suite à une faute de Teodorczyk (encore lui !!!!) quelques instants auparavant l’a peut-être gêné dans ses mouvements et c’est le genre de bourde (en est-ce réellement une d’ailleurs?) qui arrive aux meilleurs gardiens.
Vincent Kompany, enfn, continue à apprendre son métier d’entraineur et, de toute façon, le fait de considérer un coaching comme exceptionnel ou abominable tient souvent d’un certain facteur chance qui permettra de dire après coup que les choix et les changements furent payants ou pas. Il n'empêche que j'aimerais comprendre pourquoi il a fait entré Bundu.

Quoi qu’il en soit, j’avais commencé à regarder vers le haut du classement cette semaine et je m’étais mis, pour la première fois, à imaginer que la troisième place - voire la deuxième - pouvait être atteinte pour la fin de cette année pourrie de 2020. 
Beaucoup d’amis me reprochent fréquemment un trop grand pessimisme, mais pour le coup, j’ai fait preuve d’un optimisme exagéré.
Allez, rien n’est perdu, mais il s’agira impérativement de ne plus retomber dans les mêmes travers en 2021.
Il faudrait aussi que cessent ces décisions arbitrales (un but annulé pour un hors-jeu de position face au Standard, un pénalty refusé à Zulte, cette faute non sanctionnée de Teodorczyk,…) qui commencent à mal faire !